AUTEURS
Comédien et auteur, Théo Askolovitch commence sa pratique théâtrale aux ateliers jeunesse du cours Florent, où il suivra le cycle professionnel jusqu’en 2016. Il intègre l’ESCA (École Supérieure des Comédiens par l’Alternance) en 2017 et joue sous la direction, entre autres, d’Ismael Saïdi, Mitch Hooper, Anne Coutureau, Sonia Chiambretto et Alexis Lameda-Waksmann. En 2020, Théo fonde la compagnie Saiyan et réalise sa première mise en scène La Maladie de la famille M au Studio Théâtre d’Asnières. Il écrit ensuite son premier texte, 66 jours, qu’il interprète sous la direction de François Rollin, avec le soutien de la Comédie de Caen – CDN de Normandie et Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines. Au cinéma, il joue sous la direction de La Rumeur dans Rue des dames, ou encore Michel Leclerc dans Les goûts et les couleurs. Théo participe aussi aux courts-métrages de Tania Gotesman, Autotune, et Victor Trifilieff, Libera me et Les curiosités du mal
Question tempérament, Sonia Bester n’accomplit rien qui n’ait commencé par être un songe. Sa trajectoire est tissée d’idées singulières. Madamelune, l’alias sous lequel la plupart des professionnels la connaissent, est une signature significative : l’astre de la nuit ne peut éclairer que des rêves.
En 2004, elle devient Madamelune, en créant Les Rendez-Vous de la Lune, festival de poche qui propose dans des lieux atypiques de très précieux concerts intimes, de Patti Smith à Oxmo Puccino et d’Arthur H à Magic Malik. Elle commence aussi à concevoir etproduire des spectacles inattendus hors du cours prévisible de la carrière des artistes. Directrice artistique et responsable des créationspendant quelques années au Printemps de Bourges, elle y présente notamment les spectacles Private Domain, Les Françoises ou a Walk for Lhasa. Elle s’attache aussi à défendre des petites formes avec le magnifique spectacle Birds on a Wire (Rosemary Standley & Dom laNena) ou Modern Ruin, création médiévo-folk de Kyrie Kristmanson.
Au fil du temps, Madamelune laisse émerger Sonia Bester autrice et metteuse en scène. En 2014, elle met en scène avec Isabelle Antoine sa première pièce de théâtre musical, La Tragédie du Belge, farce burlesque sur l’amour avec les comédiens chanteurs Diane Bonnot, Robin Causse, Géraldine Martineau, Angèle Micaux et Ava Hervier et dont Camille signe la musique. Elle enchaîne en 2015 avec On a dit on fait un spectacle. Entre concert, revue burlesque et numéro de music-hall, cette création se présente comme une « rêverie musicale » pleine de surprises et de trouvailles décalées. Elle y réunit notamment Simon Dalmais, Kyrie Kristmanson, Maëva Le Berre, Anne Gouverneur, Nicolas Martel, Géraldine Martineau, Olivier Mellano, JP Nataf, Sandra Nkaké, Rosemary Standley…
Elle crée sa compagnie, toujours sous le nom de Madamelune, afin de poursuivre son sillon dans l’écriture et la création de spectacle. Elle entend ainsi s’affirmer en tant qu’autrice et développer son travail autour de formes scéniques où théâtre et musique se combinent et se nourrissent. Désireuse de créer des équipes qui mêlent comédiens, chanteurs et musiciens, elle explore des formes poétiques et souvent burlesques.
En 2018, elle signe le spectacle musical Ici-bas, Les Mélodies de Gabriel Fauré aux côtés de l’ensemble BAUM (Simon Dalmais, Anne Gouverneur, Maëva Le Berre et Olivier Mellano), présenté en clôture du Festival d’Avignon dans la Cour d’honneur.
Elle écrit en collaboration avec Jean-Luc Vincent (membre des Chiens de Navarre de 2005 à 2016) une farce théâtrale et musicale burlesque Ah ! Félix (n’est pas le bon titre), créée en septembre 2018 au Train Théâtre (Portes-Lès-Valence) dont elle est artiste associée. Ce spectacle est actuellement en tournée avec au plateau Stéphanie Acquette, Diane Bonnot, JP Nataf, Vincent Mougel et Jean-Luc Vincent.
Elle travaille aujourd’hui sur la création de son nouveau spectacle, le récit théâtral et musical Comprendre qui verra le jour en Avril 2021 au Train Théâtre (Portes-Lès-Valence) et sera présenté notamment dans le cadre du festival Les Nuits de Fourvière au Théâtre du Point du Jour (Lyon). Elle finit également de mettre en forme un recueil de Farces à Jouer destinées au théâtre.
Elle s’attache aussi à mener en parallèle des ateliers d’écriture, de théâtre et de musique, ou encore des collectes de récits au long cours comme Des mots sur les maux avec l’envie de créer de vrais liens sur les territoires.
née en 1972, May Bouhada-Nordmann est licenciée de Lettres modernes et cinéma et issue du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, promotion 1997.
auteur, metteuse en scène, interprète et réalisatrice, elle a notamment écrit Un ange passe pour le Théâtre du Hublot, Frida Kahlo, Petit Cerf, Au jour le jour, Renoir 39 (mes Benoit Giros CDN d'Orléans et Nouveau Théâtre de Montreuil), L’assemblée des femmes, adaptation d’Aristophane (théâtre) 2012 (Création Théâtre de la Tempête, mes Mylène Bonnet), Le vieux campeur (théâtre jeune public) 2012, commande du Théâtre du Pilier, Lolo (théâtre) 2011, Hard Times, adaptation de Studs Terkel (feuilleton radiodophonique : France Culture) 2011, Outsider (livret d’opéra), composition d’ Alexandros Markéas, direction musicale 2e2m, 2008/2009, La correspondante, 2007, (pièce radiophonique), pour Nuits Noires France inter, Le petit cerf, 2006, (théâtre) lauréat aide à la création Centre National du Théâtre 2007, Enchères et en os, (pièce radiophonique), pour Nuits noires de France Inter Sélectionné au festival radiophonies en 2006, C’est tellement bon d’être une femme (théâtre) au Théâtre du Rond Point à Paris en 2005 in le projet « la baignoire et les deux chaises » mes Gilles Cohen, éditions de L’Amandier, Le Poisson Zodiac (théâtre) création en mars 2004 à Poitiers, mes Anne Morel, bénéficie de l’Aide à l’Ecriture, commande d’auteur, Ministère de la Culture.
Esperam nous manquera est sa première publication chez esse que éditions.
Doctorant en études cinématographiques et diplômé de l’Ecole Normale Supérieure en Histoire et Théorie des Arts, Clément Camar-Mercier se forme à l’art théâtral avec Christian Schiaretti, Olivier Py, Brigitte Jaques-Wajeman et François Regnault. Depuis, il travaille régulièrement comme auteur, metteur en scène, traducteur, vidéaste ou dramaturge. Depuis il continue une étroite collaboration avec Brigitte Jaques-Wajeman et travaille notamment avec Guillaume Séverac-Schmitz, Thibault Perrenoud, Alice Zeniter, Sandrine Anglade, Serge Nicolaï, etc…
En 2019, il créé sa compagnie Les Fossés Rouges, résidente en région Centre et spécialisée dans le théâtre et l’audiovisuel. Il est intervenant pédagogique pour des stages d’écriture à l’ARIA, dirigée par Robin Renucci. Il a aussi enseigné l’histoire du cinéma pendant trois ans à l’université d’Aix-Marseille et a été chercheur-invité à l’Université de Montréal, il a collaboré avec Pierre Chevalier à la direction des projets d’Arte France, avec Pierre Jutras à la programmation de la cinémathèque canadienne et avec Joëlle Gayot comme chroniqueur sur France Culture.
Il a notamment traduit et adapté Shakespeare avec
La Tempête créée à la Scène Nationale de Bayonne en octobre 2020 par Sandrine Anglade ;
Hamlet, créé en novembre 2019 à la Scène Nationale de Blois par Thibault Perrenoud ;
Richard II, créé en 2015 à la Scène Nationale de Perpignan par Guillaume Séverac-Schmitz ;
Richard III, créé en 2013 au Théâtre Régional d’Arbois par Baptiste Dezerces et, dans une nouvelle version, en 2016, au Nouveau Théâtre Populaire par Joseph Fourez ; Tchekhov avec
La Mouette créée en 2017 au Théâtre de la Bastille par Thibault Perrenoud ; Janet Dolin Jones avec
Even pour l’Agence Dominique Christophe ; John Webster avec
La Duchesse d’Amalfi, créée à la Scène nationale d’Alès en janvier 2019 par Guillaume Séverac-Schmitz ; et Ingmar Bergman avec
Entretiens privés créé en mars 2019 au Théâtre Monfort par Serge Nicolaï.
Dans le domaine de l’audiovisuel, avec sa compagnie, il réalise des vidéo-clips dans tous les domaines, des captations de spectacles vivants, des documentaires et des courts-métrages.
En 2016, il écrit
Même tenue en laisse, commande de la compagnie Lyncéus de Lena Paugam et créée au festival d’écriture contemporaine de Binic dans une mise en scène de Sébastien Depommier.
Entre 2017 et 2018, sont créées deux nouvelles pièces originales :
Un domaine où (vaudeville), commande de Robin Renucci et Serge Nicolaï pour les Théâtrales de Bastia et
Les Témoins (mondialisation) aux Vingtièmes Rencontres Internationale de Théâtre en Corse.
Clément Camar-Mercier est édité aux éditions Esse Que.
Julien Campani
Formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2012). Il a joué notamment sous la direction de Peter Stein, Denis Podalydès, Cosme Castro et Jeanne Frenkel, Clément Poirée, Lazare Herson-Macarel, Nicolas Liautard, Sophie Guibard et Emilien Diard-Detœuf, Christine Berg… Également auteur et metteur en scène, il travaille avec l’écrivain Arno Bertina à l’adaptation scénique des romans de ce dernier (Le Dernier Cash et Des châteaux qui brûlent). Avec Léo Cohen-Paperman, il écrit et joue le rôle-titre de La vie et la mort de J. Chirac, roi des Français, fiction biographique qui pose la première pierre de la série Huit rois (nos présidents), compagnie Animaux en Paradis. Au cinéma, il travaille notamment avec Jeanne Frenkel et Cosme Castro (Le Bal et Point Nemo), Joanne Delachair, Mathias Pradenas, Alberic Brenel… Il chante régulièrement pour divers projets (pop, jazz, lyrique – baryton basse et/ou contre-ténor). Avec l’Ensemble Masques de musique baroque d’Olivier Fortin, il joue et met en scène un spectacle intitulé Projet Métamorphoses, d’après Ovide, accompagné d’artistes circassiens. Il travaille régulièrement à Radio France et enregistre également des livres audios.
Il écrit avec Léo Cohen-Paperman
La Vie et la mort de J. Chirac, roi des Français publié aux éditions esse que
Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2006).
Philippe Canales joue sous la direction de Matthieu Roy (Histoire d’amour, Lagarce; Drames de Princesses, Jelinek ; Peer Gynt, Ibsen ; L’amour conjugal, Moravia ; La Conférence et Un doux reniement, Pellet ; Martyr, Mayenburg ; Days of nothing, Melquiot), Alexandre Zeff (Le Monte-plats et Celebration, Pinter), Jorge Lavelli (Himmelweg, Mayorga), Jacques Kraemer (Agnès 68), Volodia Serre (Le Suicidé, Erdman), Mylène Bonnet (Journée de noce chez les Cromagnons, Mouawad), Lazare Herson-Macarel (Peau d’Ane ; Cyrano, Rostand) Clémence Weill (Mars, Fritz Zorn ; A l’éternel retour de la chance) et Jérémie Sonntag et Florian Goetz (Fahrenheit 451).
Convaincu de l’utilité publique de l’éducation populaire par le théâtre, il fait le choix de consacrer un quart de son activité professionnelle à l’élaboration et la coordination de projets pédagogiques.
Il dirige par ailleurs depuis 2011 la plateforme TRANSVERSALES : échanges artistiques avec le territoire de Saint-Pierre et Miquelon, dont il est originaire.
Il est responsable du pôle pédagogie – action culturelle pour le Nouveau Théâtre Populaire et pour la Maison Maria Casarès.
Au NTP, Philippe Canales joue dans Le Tartuffe (2021), Dom Juan (2021), Psyché (2021), Grand Siècle (radio) (2021), Œdipe roi (2020), La Duchesse de Langeais (2018), Splendeurs et misères des courtisanes (2018), Illusions perdues (2018), Richard III (2016), La Paix (2016), Le Jour de gloire est arrivé (2015 et 2016), La Cerisaie (2014 et 2015), Falstafe (2014), Hamlet (2014),La Belle et la Bête (2014) et Le Misanthrope (2009)
Il collabore aux mises en scène de La Paix (2016) et Œdipe roi (2015) et il met en scène Plus ou moins l’infini (2021) avec les élèves du Conservatoire national supérieur d’art dramatique et Grandes espérances (2018)
Pascal CESARI
& Liora JACCOTTET
Pascal Cesari
Pascal Cesari est un comédien formé à L’École de la comédie de Saint- Étienne. Il découvre le théâtre en Corse, d’où il est originaire, au sein de différentes compagnies et de l’ARIA, présidé par Robin Renucci. De 2014 à 2018, il suit les formations de François Clavier, Nathalie Bécue et Marie- Christine Orry au sein des conservatoires de Paris. Il travaille également sous la direction de Julia Vidit dans le cadre du festival Prises d’auteurs.
Il intègre l’école de la Comédie de Saint Étienne en 2018 où il travaille avec Olivier Martin-Salvan, Bruno Meyssat, Pierre Maillet, Gisèle Vienne, Brigitte Seth, Roser Montllo Guberna, Judith Davis et Benjamin Lazar. Il joue en 2021 sous la direction de Serge Nicolaï, François Bergoin et Catherine Graziani en Corse, puis avec François Hien et l’Harmonie Communale dans La Peur, créé au théâtre des Célestins.
Avec le collectif La Lenteur, il joue dans
Oh Johnny, mis en scène par Liora Jaccottet, et dans
La nuit des temps, à l’automne 2023. Il sera également à l’affiche des
Suppliques, prochaine création du Birgit Ensemble. Avec Liora, il est artiste associé au Théâtre du Point du Jour.
Liora Jaccottet
En parallèle de son cursus universitaire à Paris, où elle est née, Liora intègre le conservatoire du 8e arrondissement où elle reçoit l’enseignement de Marc Ernotte et Agnès Adam. Elle poursuit sa formation de danseuse durant 3 ans avec la performeuse Nadia Vadori-Gauthier.
En 2017, elle assiste Karim Bel Kacem sur le projet Anima, ce qui la conforte dans son désir de faire de la mise en scène.
En 2018, elle rentre à l’École de la Comédie de Saint-Étienne dans la promotion parrainée par Olivier Martin-Salvan, où elle travaille notamment avec Pierre Maillet, Claude Degliame, Bruno Meyssat, Gisèle Vienne et Maguy Marin. C’est là qu’elle rencontre les acolytes avec qui elle créera son premier spectacle,
Oh Johnny, sélectionné au JT22 puis au festival WET. Elle monte avec Pascal le Collectif La Lenteur.
En 2020, elle joue dans
8 ensemble de Pascal Rambert grâce au programme Talents Adami Théâtre, et dans
La Nuit Labyrinthe de Pauline Laidet. Elle fait partie de la 6ème édition de Création en Cours des Ateliers Médicis avec le projet
La Nuit des Temps, qu’elle mène avec Pascal Cesari.
Depuis septembre 2022, ils sont tous deux artistes associés au Théâtre du Point du Jour à Lyon pour les trois prochaines années.
La nuit des temps (ou les vies possibles de J.-M. Cesari) est leur première pièce publiée chez esse que éditions.
Élise CHATAURET
& Thomas PONDEVIE
Élise Chatauret
Élise Chatauret est autrice et metteuse en scène. Formée au Conservatoire supérieur d’art dramatique de Paris, elle fonde la compagnie Babel en 2008 et décide de s’ancrer sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. Elle développe un théâtre qu’elle qualifie de «documenté». Inspirées du réel et écrites à partir d’entretiens fleuves et/ou d’immersion sur un territoire, ses pièces portent au plateau des histoires auxquelles on a rarement accès.
Son écriture travaille à questionner le potentiel théâtral des matériaux et à oeuvrer à une forme de porosité entre document et fiction. Après Ce qui demeure, Saint-Félix et À la vie !, la metteuse en scène dévoile en 2021 la pièce Pères, qui enquête sur les paternités d’aujourd’hui. Deux ans plus tard, Élise Chatauret revient avec une nouvelle création, Les Moments doux.
Thomas Pondevie
dramaturge, codirecteur de la compagnie Babel. Après des études littéraires, il se forme à l’école du TNS (groupe 41). Il travaille comme dramaturge auprès de Mathieu Bauer de 2014 à 2021 qui l’associe comme dramaturge au Nouveau Théâtre de Montreuil. Il rencontre Elise Chatauret à l’été 2015. Ils collaborent tous deux de plus en plus étroitement depuis lors sur tous les aspects de la compagnie Babel (dont 7 spectacles de Ce qui demeure aux Moments doux), qu’ils codirigent depuis 2021. Thomas crée le spectacle hors-les-murs Supernova en 2019 et continue d’affirmer goût et désir pour les formes itinérantes, participatives et hors-les-murs au sein de la compagnie. Parallèlement, il développe une activité de pédagogue (Université de Strasbourg, Paris-Nanterre, Paris-Sorbonne nouvelle, écoles supérieures de théâtre) et participe à différents dispositifs et comités de soutien aux écritures dramatiques contemporaines.
Les moments doux est leur première pièce publiée chez esse que éditions.
Après avoir obtenu son diplôme des métiers d’arts (DMA) de la régie lumière à Nantes en 2003, Thomas Chrétien travaille en tant que technicien/régisseur lumière dans divers théâtres à Paris et en région parisienne (La Colline, l’Odéon, le Théâtre 13, le Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet).
De 2005 à 2007, il est régisseur permanent au Théâtre 13 à Paris.
En 2006, il intègre la compagnie des Dramaticules (Jérémie Le Louët) pour assurer les régies son et lumière lors des tournées des spectacles Macbett, Hot House, Un Pinocchio de moins, Le Horla et Salomé. Il crée la lumière de Richard III de Shakespeare, Affreux, bêtes et pédants, création collective, L’Ubu roi des Dramaticules d’après A. Jarry et Don Quichotte d’après Cervantès (création au festival de Grignan 2016).
Depuis 2010, Thomas Chrétien est régisseur général de la Compagnie de la jeunesse aimable (Lazare Herson-Macarel). Il accompagne ainsi la création et la tournée des spectacles Peau d’Ane, Falstafe de Novarina et Cyrano de Rostand.
au NTP Thomas Chrétien est directeur technique et créateur lumière depuis 2015.
Il a mis en scène : La Petite sirène en 2017
Formation à la mise en scène (promotion 2011) au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique sous la direction de Daniel Mesguich, Sandy Ouvrier et Pierre Debauche.
Directeur de la compagnie des Animaux en Paradis (Reims) depuis 2009, il a mis en scène plusieurs spectacles, dont : Petit et Grand d’après Andersen, Le Crocodile et Les Nuits Blanches d’après Dostoïevski, Les Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet, Mourir sur scène cabaret d’après Dalida et Levin et Forge (Opéra fantastique) de Gabriel Philippot. En 2018, il a mis en scène Othello de Shakespeare et en 2019, Gulliver avec le quatuor Mélété. En 2020, il met en scène Vie et mort de J. Chirac, roi des Français, et en 2021, Génération Mitterrand, premières pierres de sa série théâtrale Huit Rois (nos présidents). Léo Cohen-Paperman est artiste associé au Théâtre – Scène Conventionnée d’Auxerre.
En 2021, il met en scène Le Tartuffe de Molière, dans le cadre d’une invitation lancée par le festival IN d’Avignon au Nouveau Théâtre Populaire dont il est membre depuis sa création.
Il écrit avec Julien Campani
La Vie et la mort de J. Chirac, roi des Français publié aux éditions esse que
Metteur en scène, comédien et écrivain Eric Da Silva est directeur artistique de la compagnie Emballage théâtre depuis 1982. Depuis cette date, il met en scène, joue, écrit et adapte une quinzaine de pièces. Six de ses textes ont été montés par la compagnie :
Stalingrad,
La demande en mariage,
Rapport d’autopsie,
Je suis Hiroshima cent mille degrés de plus que toi,
No man’s man et
Nous sommes si jeunes, nous ne pouvons pas attendre. Il a également signé l’adaptation de
Troïlus et Cressida de Shakespeare et de
Peer Gynt d’Henrik Ibsen.
En 1986 il reçoit une Bourse d’encouragement du CNL (centre national du livre).
En 1991, lauréat du prix Léonard de Vinci, il séjourne en résidence d’écriture à New York et Los Angeles, subventionnée par l’AFAA, et écrit
Je suis Hiroshima 100 000 degrés de plus que toi. En 1994, dans le cadre d’une commande d’écriture par l’association Ulysse d’Orléans (direction J. Leny), il écrit
Je ne pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal. Certains textes de ce corpus ont déjà été montés par L’Emballage Théâtre (
La Demande en mariage, Stalingrad) et le Melkior Théâtre avec qui une collaboration a été initiée depuis 2004 (
Mike de New York, L’Anniversaire, Le Contrat, Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir? J’ai répondu au bois, Je deviens Jimi Hendrix).
En 2008, il séjourne au Québec en résidence Novembre Montréal à l’invitation du CEAD (centre des auteurs dramatiques). En 2009 il reçoit une Bourse d’écriture dramatique OARA (office artistique région Aquitaine). En 2010, il est en Résidence à La Chartreuse de Villeneuve les Avignon CNES (Centre national des écritures du spectacle). En 2009 il traduit, en collaboration avec Maria Estafiadis les
Remplaçantes de Dimitris Dimitriadis pour l’Atelier Européen de la Traduction
En 2011-12 il est écrivain résident pour la région Ile de France.
Un projet d’écriture retraçant l’épopée du Melkior Théâtre est en cours :
Pour en finir avec le jugement de dieu. Le premier épisode a été monté en 2005 par le Melkior Théâtre, le second épisode a été écrit en 2007/2008.
Eric Da Silva a publié
Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir? J’ai répondu au bois,
Je deviens Jimi Hendrix,
Bonjour Monstre, Entropie.
Portraits utopiques (Lilas en Scène) est sa cinquième pièce parue chez : esse que éditions en décembre 2020.
Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2006).
Formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique sous la direction de Nada Strancar (promotion 2014).
Il a joué notamment sous la direction de Sophie Guibard (Vanghel, Jacques Jouet), Léo Cohen-Paperman (Le Crocodile d’après Dostoïevski, Génération Mitterrand), Benjamin Porée (Platonov, Tchekhov), Julie Bertin et Jade Herbulot (Berliner Mauer : Vestiges), Olivier Py (Le Roi Lear, de Shakespeare, en 2015, Le Cahier Noir et Les Parisiens d’Olivier Py en 2017), Clément Poirée (Vie et Mort de H, de Hanokh Levin en 2017), Nicolas Liautard (La Cerisaie, d’Anton Tchekhov), Lazare Herson-Macarel (Galilée et Les Misérables).
De 2009 à 2014, il a mis en scène Le Tribunal de Vladimir Voïnovitch, La Sirène de Pouchkine, La plus forte de Strindberg, La Gelée d’Arbre de Hervé Blutsch, ainsi que plusieurs cabarets dans des lieux alternatifs de Paris. De 2015 à 2021, Emilien Diard-Detœuf co-dirige avec Sophie Guibard le Théâtre derrière le Monde, compagnie avec laquelle ils créent L’Eloge de la Folie, d’après Erasme, en 2017, et La Chartreuse de Parme ou Se foutre carrément de tout d’après Stendhal en 2018.
Au cinéma, il a joué dans les films de Florence Quentin (Bonne Pomme, 2017), Pierre Schoeller (Un peuple et son roi, 2018) , Lou Jeunet (Curiosa, 2018). A la télévision, il joue dans Le Bureau des légendes, d’Eric Rochant (saison 5, 2020), et Oussekine, d’Antoine Chevrollier (2021).
Éléna DORATIOTTO
& Benoît PIRET
Formés au jeu d’acteur à Liège (E.S.A.C.T) , Eléna Doratiotto et Benoît Piret sont tous deux praticiens de théâtre — que ce soit comme interprètes (notamment avec les metteur.e.s en scènes Raven Rüell, Jos Verbist, Nicolas Luçon, Françoise Bloch) ou comme co-auteurs et/ou porteurs de projets au sein de collectif (respectivement La Station et le Raoul collectif).
Partant d’une certaine affinité humaine et artistique, iels se rassemblent et mettent au travail dès 2015 diverses intuitions de propos et d’univers scénique.
Le binôme initie alors une recherche au long cours afin de creuser en parallèle des matières de travail et un cadre fictif induit ou révélé par ces matières. Puis se lance progressivement dans l’écriture d’un spectacle en y associant une équipe d’actrices et acteurs complices de ce qui s’échafaude au plateau.
Des caravelles et des batailles voit le jour en février 2019 au festival de Liège et au théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, et reçoit depuis lors un très bel accueil (il a notamment été programmé au Festival Sens Interdits (Lyon), au théâtre Varia (Bruxelles), au théâtre Sorano (Toulouse) et sélectionné dans la programmation du Théâtre des Doms à Avignon. Au printemps 2023, il sera programmé au théâtre de la Bastille (Paris).
Depuis janvier 2022, Eléna et Benoît sont artistes associé.e.s aux Halles de Schaerbeek, qui accompagne les prémices d’une création future.
Née en 1976, Barbara Ferraggioli publie aux éditions Venenum son premier Roman graphique
Curriculum Vital en juillet 2010.
Illustratrice autodidacte, Barbara Ferraggioli est diplômée de l’INSAS* à Bruxelles. Du théâtre, elle pioche la fantaisie et les concepts qui nourrissent ses dessins.
En quête de liberté, équipée de matériaux volontairement modestes, elle brosse des instantanés de vie goguenards pour faire ressortir le paradoxe entre la vie intérieure de chacun et sa vie sociale.
Ainsi, en poursuivant son travail graphique à travers des témoignages de vie, des Brèves et autres histoires ; au fil des rencontres, elle imagine un guide éco-gestes pour l’IDEMU, réalise une couverture de magasine pour les P.U.F, des affiches de spectacles, et Curriculum Vital, son premier roman graphique, paru chez :esse que éditions, dont la suite, Curriculum Viral, est en cours de réalisation.
*Institut National des Arts du Spectacle •
www.barbaraferraggioli.fr
Raphaël Gautier est né en 1995 et vit à Lyon. Après des études d’histoire, il entre à l’ENS de Lyon dans le département Arts du Spectacle, Dramaturgies. Sous la direction d’Olivier Neveux, il rédige un mémoire sur les oeuvres de Georg Büchner et de Heiner Müller. De 2017 à 2020, il se forme à l’ENSATT dans le département d’écriture dramatique, sous les directions de Samuel Gallet et d’Enzo Cormann, puis de Pauline Peyrade. En 2018, il signe La Grande Dépression, texte qu’il reprend en 2022. Ce texte a été mis en lecture à Théâtre Ouvert et à la Comédie-Française, où il a reçu le coup de coeur du Bureau des Lectures. En 2019, il met en voix le seul en scène Délit de fuite à l’ENSATT et mène un projet de recherche artistique sur le thème de la nuit, intitulé Nyx. L’année suivante, sa pièce Da Capo, mise en scène par Olivier Maurin à Lyon au théâtre de l’Elysée est sélectionnée par le prix Célest’1 – Grand Format. En 2022, il écrit Les Oublieux·ses, texte qu’il met en scène au cours de la saison 2022-23 avec la compagnie NYXs, dont il est le directeur artistique. Cette même saison, il est associé à l’Espace des Arts- Scène Nationale de Chalon-sur-Saône ; dans ce cadre il écrit sa prochaine pièce intitulée La Détente.
Nadège Cathelineau
Après une formation de comédienne au Conservatoire Régional de la ville de Paris sous la direction de Jean Claude Cotillard, une licence en Philosophie à la Sorbonne, Nadège Cathelineau termine sa formation en 2015 par un Master professionnel Mise en scène et Dramaturgie Nanterre Paris X où elle travaille aux côtés de Philippe Adrien, Michel Cerda, Judith Depaule, Philippe Quesne. En 2016/2017 assiste le metteur en scène Jacques Descorde pour ses créations Maman dans le vent et Combat de Gilles Granouillet. En 2018, elle joue dans L’Eveil du Printemps mis en scène par Armel Roussel. En 2023, elle est Elvire dans Dom Juan, mis en scène par David Bobée.
Julien Frégé
Après des études d’ébénisterie à l’école Boule, Julien Frégé entre en 2008 à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris où il obtient son DNSPC. Entre 2011 et 2014, il travaille comme comédien aux côtés de Célie Pauthe (Train de Nuit pour Bolina de Nilo Cruz) Jean-Pierre Vincent (Cancrelats de Sam Holcroft), Olivier Letellier (La Scaphandrière de Daniel Danis) et mène avec le metteur en scène Yan Allegret deux projets mêlant les arts de la scène et les arts du combat auprès de détenus de la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis. En 2018 il joue dans L’Eveil du Printemps mis en scène par Armel Roussel. Depuis 2014, il collabore avec Alix Montheil et la compagnie AlixM qui créé des spectacles dans l’espace public.
Après une hypokhâgne au lyçée Molière à Paris, une formation de 3 ans au Studio de Formation Théâtrale de Vitry-sur-Seine, et une licence de Philosophie, Lucie Grunstein entre au CNSAD en 2014. Elle y reçoit entre autres les enseignements de Yann-Joël Collin, Didier Sandre et Nada Strancar, participe au spectacle de clown Surtout, ne vous inquiétez pas dirigé par Yvo Mentens (repris au Théâtre Déjazet en décembre 2017), et à la création de Claire, Anton et Eux, écrit et mis en scène par François Cervantès, repris à la Maison des Métallos en septembre, puis en tournée à Princeton, Montréal et Marseille. C’est au cours de ces 3 années de formation que Lucie tourne dans les Contes de Juillet de Guillaume Brac, en salle à l’été 2018. Membre du collectif Les Bourlingueurs, à l’origine du festival Les Effusions à Val-de-Reuil, elle joue dans C’est la Phèdre! d’après Sénèque, mis en scène par Jean Joude, spectacle repris au Monfort en 2019. Enfin, Lucie a participé en avril 2018 à un stage de recherche autour de l’enfance dirigé par Joël Pommerat au Théâtre du Merlan.
Vincent Guédon est né en 1968 à Château-Gontier en Mayenne.
Pendant ses études en Administration Economique et Sociale puis en Lettres Modernes, il participe à la création du Théâtre Universitaire d’Angers. Il rejoint le conservatoire d’Angers, puis, après quelques années à Paris, où il participe aux ateliers de Didier George Gabily et aux cours de Véronique Nordey, il entre à l’Ecole du Théâtre National de Bretagne. Il travaille avec plusieurs metteurs en scène, dont Cédric Gourmelon, Jean-François Sivadier, Stanislas Nordey, Guillaume Gatteau, Rachid Zanouda, Nadia Vonderheyden, Pascal Kirsh, ou le groupe Humanus Gruppo. Parallèlement au théâtre il écrit plusieurs textes dont Ce qu’on attend de moi et Le monde me quitte suivi de Proxima publiés aux éditions d’ores et déjà.
En 2023 il a reçu l’aide à l’écriture dramatique d’Artcena pour Dernières sommations et La mort de Jean-Marie de Balma
Formation sous la direction de Nâzim Boudjenâh, Valentina Fago et au Studio Théâtre d’Asnières (promotion 2011) sous la direction de Jean-Louis Martin-Barbaz.
Sophie Guibard a joué notamment sous la direction d’Elias Belkeddar (Guerre, L. Norén; La Vie est un songe, Calderon), Joséphine Serre (La Petite danseuse), Anna Dewaele (Manque, Sarah Kane ; Une Chambre sur le Bosphore, Jovanovic), Léa Perret (La Fin du monde : récréation). Elle a par ailleurs mis en scène et joué Yaacobi et Leidental de Levin, et Vanghel de Jacques Jouet.
En 2015, elle co-fonde avec Emilien Diard-Detœuf Le Théâtre derrière le Monde, compagnie associée à la Halle aux Grains – Scène Nationale de Blois, au sein de laquelle ils adaptent et mettent en scène L’Eloge de la folie, d’après Erasme, et La Chartreuse de Parme ou Se Foutre Carrément de Tout, d’après Stendhal. En 2020, elle met en scène Le Garde-fou, de Julie Ménard.
Sophie Guibard a fait partie de la troupe du Nouveau Théâtre Populaire de 2009 à 2019.
Auteur et metteur en scène, il suit une formation au conservatoire du 5eme arrondissement de Paris avec Bruno Wacrenier. Il crée sa compagnie en 2004, Scena Nostra pour mettre en scène ses propres textes.
Entre 2006 et 2008, il crée Car ceci est mon vin au Théâtre de la Jonquière puis à Avignon au Théâtre du Funambule. Puis, il écrit Les Égéries, mis en scène par Julie Cordier et L’Ordalie des petites gens, une commande de la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs.
Sur cette période, il s'investit aussi largement auprès de publics "empêchés" (enfants atteints de handicaps, jeunes de quartiers en recherche d'emploi, détenus…) en créant des projets avec des partenaires d’Ile-de-France (Mission locale, Accueil de jour pour SDF, Maison d'arrêt, Collèges et Lycées…)
De 2010 à 2013, il écrit Naissance, pièce jouée notamment au Théâtre de Vanves puis au Théâtre Gérard Philipe, CDN de Saint-Denis pendant le festival Une semaine en compagnie.
Il participe au Festival de Villeréal et invente le concept des Brèves, saynètes courtes, écrites et montées "dans l'urgence" issues d'anecdotes glanées lors de rencontres sur le territoire.
En 2014, on lui confie la direction artistique du Scenoscope 8 au CDN de Gennevilliers, évènement porté par l’association Equip'Arts et représentée par les 16 élèves de la promotion du Master Professionnel Métiers de la production théâtrale (Paris 3 – Sorbonne Nouvelle).
En 2015, il développe un projet intitulé Immersion, projets de territoire à Gennevilliers, avec une dizaine d'artistes et de nombreux partenaires (ARCADI, DRAC, CG92, Ville de Gennevilliers…).
A partir de 2017, il est associé au CDN de Valence Drôme-Ardèche et au Théâtre l'Avant Seine de Colombes. Il crée Syndrome U, pièce d’anticipation, coproduite par la Comédie de Valence, le Théâtre du Nord à Lille, la Scène Nationale de Villeneuve d'Ascq, le Groupe des 20 Théâtres en Ile-de-France et le Théâtre l'Avant Seine de Colombes.
En 2018, il crée Les Brèves du Futur, fictions courtes d’anticipation qu’il joue en tournée en Drôme et Ardèche et en Ile-de-France.
Il est actuellement en cours d’écriture de la pièce les Méritants qui sera créée en 2022.
Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2011), elle a entre autres pour professeurs Dominique Valadié, Alain Françon, Olivier Py, Yves Beaunesne, Jacques Doillon, Andrzej Seweryn.
Au théâtre, elle a joué entre autres sous la direction de Jacques Osinski, Julie Duclos, Joris Lacoste et Misook Seo. Au cinéma, elle tourne avec Bruno Ballouard, Lili-Rose – Cécile Télerman, Les yeux jaunes des crocodiles - Eugène Green, Correspondances (prix du Jury Festival de Locarno 2007) - Philippe Garrel, Un été brûlant - Gaël De Fournas, La bataille de Jéricho (court- métrage).
En 2012, installée pour quelques semaines à Moscou, elle écrit une pièce pour 3 interprètes, Balakat, qui se déroule au sein du parloir d’une prison et interroge la naissance de l’écriture. La pièce est sélectionnée dans le cadre du festival Impatience 2015.
En avril 2015, elle part au Japon pour interroger le phénomène des évaporations (disparitions volontaires de personnes). Elle écrit Les Évaporés, une pièce pour six acteurs japonais et un acteur français, qui sera créée en octobre 2017 au Studio-Théâtre de Vitry (tournée 2017 Scène Nationale du Sud Aquitain à Bayonne, CDN de Lorient, CDN du Limousin – Théâtre de l’Union, L’Odyssée à Périgueux, Gallia-Théâtre à Saintes, Théâtre de Dax). Les Évaporés a été repris du 5 au 23 juin 2019 au théâtre de la Tempête à Paris.
En août 2017, elle écrit la courte pièce Room in New York, une commande du Festival Trente-Trente sur le thème du silence, paru aux Éditions Moires dans un recueil intitulé « Silence ». Depuis janvier 2019, elle est artiste associée à La Comédie de Reims, dirigée par Chloé Dabert et en janvier 2020, elle crée Nos Solitudes, une pièce écrite pour 5 interprètes.
Nos solitudes plonge au coeur d'un drame familial touché par la problématique de l'empoisonnement de la terre. Le spectacle nous donne à voir, en filigrane, ce paysage abîmé qui abrite nos souvenirs parfois simples, mais irréversibles, fondateurs de notre vie d'adulte.
En juin 2021, elle crée
Attraction, à partir du roman
Corniche Kennedy de Maylis De Kerangal qu'elle adapte librement pour les élèves de La Comédie de Reims (production Comédie de Reims).
Delphine Hecquet est artiste associée à La Comédie-CDN de Reims aux côtés de Chloé Dabert depuis janvier 2019 et au CDN de Poitiers aux côtés de Pascale Daniel-Lacombe depuis janvier 2021.
Parloir est sa première pièce éditée aux éditions Esse Que.
Louise HERRERO et Estelle ROTIER
Jacques Jouet est à la fois poète, romancier, nouvelliste, auteur de théâtre, essayiste, et artiste plasticien (il réalise des collages).
Il a, en 1978, un premier contact avec l'Oulipo lors d'un stage d'écriture dirigé par Paul Fournel, Georges Perec et Jacques Roubaud1,2.
Jacques Jouet participe aussi, comme les oulipiens François Caradec, Paul Fournel et Hervé Le Tellier, aux Papous dans la tête sur France Culture.
Son feuilleton La République de Mek Ouyes a été diffusé simultanément sur cette radio et sur le web, à travers le site de son éditeur P.O.L.
Olivier Kemeid, auteur et metteur en scène, a signé une quinzaine de pièces de théâtre, seul ou en collaboration, ainsi que quelques adaptations et relectures, jouées à travers le monde. Parmi ses oeuvres, mentionnons Five Kings- L’histoire de notre chute, Moi, dans les ruines rouges du siècle et L’Énéide, qui témoignent de l’impact de l’Histoire sur la vie des hommes et la force du théâtre qui permet d’échapper à la banalité du quotidien. Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en écriture dramatique et détenteur d’un baccalauréat en science politique et philosophie de l’Université de Montréal, Olivier a été professeur invité à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en plus d’avoir dirigé le Théâtre Espace libre. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre en 2012 pour Moi, dans les ruines rouges du siècle.
C’est à l’automne 2016 qu’Olivier Kemeid devient le nouveau directeur artistique et codirecteur général du Théâtre de Quat’Sous, ce lieu qui a accueilli ses premières œuvres et dans lequel il a été le plus joué au cours de sa carrière. Au printemps 2017, il y présente Les manchots, création dont il signe le texte et la mise en scène.
Actrice et dramaturge germano-tchèque, Jana Klein suit un chemin pluridisciplinaire entre théâtre, écriture, musique et cinéma. Diplômée en études littéraires à l’Université de Bochum et à La Sorbonne Nouvelle, elle travaille comme assistante à la mise en scène et à la dramaturgie en Allemagne avant de se former avec Véronique Nordey à Paris. Elle explore le chant jazz au Roy Hart Theatre et parfait sa formation en stage, notamment avec Jean-
Michel Rabeux. Après de nombreuses créations collectives et performances en France, Allemagne et en Europe de L’Est, elle se dirige vers les écritures contemporaines, et joue sous la direction de Vincent Ecrepont, Frédéric Mauvignier, Perrine Mornay, Patrick Verschueren, Camille Davin, Jean-Marc Musial…
Parallèlement, elle est pendant quatre ans auteure et interprète du groupe de rock General Bye Bye, en tournée en France et à l’étranger. Depuis 2013, elle développe des performances solo, notamment sous la direction de Noémie Fargier et en collaboration avec un groupe de plasticiens pragois.
Au cinéma, elle tourne avec les réalisateurs Mikaël Rabetrano, Nicolas Roche, Julien Charpier et Michel Lascault. En 2016 et 2017, elle tient les rôles principaux de la série Soul Pain du réalisateur macédonien Jani Bojadzi et du long-métrage Un café sans musique est rare à Paris de la réalisatrice allemande Johanna Pauline Maier.
La Brute (initialement nommée IMPAKT) est un collectif d’artistes de théâtre qui se compose de Jérôme de Falloise, Wim Lots, Raven Ruëll, Anne-Sophie Sterck, Nicolas Marty & Catherine Hance.
La Brute poursuit sa recherche au coeur de ce qu’elle appelle “les zones de non-pensée” : les lieux obscurs de l’humanité que la société préfère ne pas questionner. Si la norme sociale était au coeur des questions de Blackbird (leur premier spectacle) le tabou que leur prochaine création, Paying for it, vise à lever, porte sur le conflit moral que pose la sexualité tarifée.
Romancier, auteur de théâtre, metteur en scène et comédien, Denis Lachaud est né en 1964 à Paris. Après des études en langues étrangères et un séjour en Allemagne, il se tourne vers le théâtre et crée, avec plusieurs comédiens, la compagnie Le Téatralala en 1990. Le théâtre le mène à l’écriture de pièces mais également de romans. Depuis 1998 et son premier roman J’apprends l’allemand, il a publié une vingtaine d’ouvrages, en majeure partie chez Actes Sud, qui composent une œuvre forte et singulière.
À l’image de son dernier roman, Les Métèques (2019), son écriture questionne le thème de l’identité : la famille, la langue, le pays, et interroge l’histoire collective et familiale. Il publie également plusieurs pièces de théâtre, chez Actes Sud–Papiers, dont Hetero (2003), mis en scène par Thomas Condemine, La Rivière (2018), mis en scène par Jean-Philippe Naas et La Magie lente (2018), mis en scène par Pierre Notte. Jubiler (2020) est sa première pièce publiée chez esse que éditions, suivie en 2021 par L’Archipel suivi de NBA. L'Archipel a été mis en scène en 2021 par Jean-Philippe Naas.
Denis Lachaud participe à de nombreux travaux collectifs aux côtés d’artistes : plasticiens, photographes, danseurs, cinéastes, et s’associe régulièrement à des compagnies ou des théâtres pour lesquels il écrit sur commande.
Charlotte Lagrange est autrice, metteuse en scène, dramaturge. Elle a été formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg après des études de philosophie à la Sorbonne et un master professionnel mise en scène et dramaturgie à Nanterre. Sa compagnie, La Chair du Monde est implantée en Alsace depuis 2011.
Elle a écrit et mis en scène L’âge des poissons, librement inspiré du roman Jeunesse sans dieu d’Ödön von Horvath, Aux Suivants, spectacle sur la dette économique mais aussi morale, voire familiale, Je suis nombreuse solo sur l’identité multiple, Tentative de disparition, spectacle sur la contamination de la politique dans le couple et Désirer tant, spectacle et texte sur le lien entre grande et petites histoires à travers trois générations de femmes. Cette pièce a été lauréate de l’aide à la création Artcena, accessit du prix du Café Beaubourg et sélectionnée par le comité de lecture ALT.
Elle a mené de nombreuses créations participatives notamment sur le territoire du Montbéliard avec MA - la Scène Nationale. Ces créations, les rencontres qu’elle a faites avec des mineurs étrangers et les personnes chargées de l’accueil, ainsi que les entretiens qu’elle a mené sur le territoire l’ont nourri dans l’écriture de L’Araignée, éditée chez Théâtre Ouvert Éditions / Collection Tapuscrit. Elle a créé ce monologue à Théâtre Ouvert en hors les murs à la MC93 en mars 2020. Le spectacle se jouera au festival d’Avignon 2020, au Gilgamesh.
Charlotte Lagrange a également écrit Les Petits Pouvoirs, sélectionné par le festival du Jamais Lu - Théâtre Ouvert en octobre 2019, qu’elle montera en 2022.
Elle est également intervenante en faculté d’Art du Spectacle à Strasbourg, et elle travaille régulièrement pour le Temporairement Contemporain, revue du festival d’écritures contemporaines de la Mousson d’été. Comme dramaturge, elle a travaillé auprès de Frédéric Fisbach, Laurent Vacher, David Lescot, Arnaud Meunier, Lukas Hemleb, Jean-Paul Wenzel et Joël Jouanneau.
Né en 1975, Lazare est auteur, improvisateur, metteur en scène, et réalisateur. Le chemin de l’écriture passant d’abord par l’oralité, Lazare développe depuis toujours une pratique de l’improvisation seul ou accompagné de musiciens. Entre 2006 et 2010, il est régulièrement l’invité du festival La voix est libre aux Bouffes du Nord à Paris. Son duo avec le musicien Benjamin Colin Les chambres de hasard participe au projet franco-malien de la Fondation Royaumont Du griot au slameur (oralités anciennes-oralités urbaines, avec le musicien Balaké Sissoko), ainsi qu’à Tumulus, chemin géo-poétique , voyage-rencontre en Europe de l’est. À cette occasion, il fait la connaissance du chorégraphe Josef Nadj qui l’invite à danser dans le spectacle Cherry Brandy. Depuis 2017, en duo avec la danseuse-chorégraphe Jann Gallois il présente une série de performances L’éclosion des gorilles au cœur d’artichaut (Sujet à vif – Festival d’Avignon) puis Éros en confinement des improvisations sur mythe de Psyché (parvis de l’Espace Cardin – festival un été particulier Paris) En 2008, Lazare fonde sa compagnie VITA NOVA et réunit autour de lui une constellation d’interprètes pluridisciplinaires. Il se concentre alors à la réalisation d’une première trilogie, l’épopée d’une famille entre France et Algérie, un théâtre avant tout poétique et musical dont les motifs principaux sont la mémoire refoulée et les trous de l’histoire de France : Passé - je ne sais où, qui revient (2009) évoque les manifestations de Guelma en Algérie en mai 1945 ; Au pied du mur sans porte (2011) chemine sur la trajectoire d’un enfant dans une banlieue française; Rabah Robert - touche ailleurs que là où tu es né (2013) part sur les traces d’un père, de la conquête coloniale à la guerre d’Algérie. En 2014, Lazare s’éloigne de la grande fresque épique pour ses Petits contes d’amour et d’obscurité – deux récits burlesques et tragiques pour une circassienne et six acteurs. En 2017, artiste associé au Théâtre National de Strasbourg et au T2G, Il commence une nouvelle série théâtrale, musicale et cinématographique avec Sombre rivière, cabaret mené tambour battant pour conjurer les idéologies mortifères après les attentats de Paris, suivi en 2019 de Je m’appelle Ismaël, pièce d’anticipation et manifeste de résistance de l’image poétique. Les textes des pièces sont édités aux Voix Navigables et Les Solitaires Intempestifs. Lazare encadre régulièrement des ateliers de médiation artistique pour amateurs ainsi que des formations professionnelles auprès des nouvelles générations d’interprètes.
Annick Lefebvre est une autrice québécoise qui vit, écrit et sévit à Montréal, mais aussi à travers la francophonie. Elle a entre autres écrit J’accuse (lauréat du prix «Auteur dramatique» du Centre du théâtre d’Aujourd’hui, 2015), ColoniséEs (lauréat du prix Michel Tremblay, 2019) et, plus récemment, En crise + Les fantômes, ainsi que de nombreux courts textes destinés à des événements collectifs. Courts textes réunis dans les recueils Périphéries (2016) et Polysémies (2022). En France, elle a créé La machine à révolte (Jean Boillot, Le Préau – CDN de Normandie, Vire, 2015), Les barbelés (Alexia Bürger, La Colline – Théâtre National, Paris, 2017) et J’accuse [France] (Sébastien Bournac, ThéâtredelaCité – Centre Dramatique National de Toulouse Occitanie, 2022). Elle a également collaboré, dans l’Hexagone, au projet Lettres jamais écrites (Estelle Savasta, compagnie Hippolyte a mal au coeur, 2017) et vu sa pièce Ce samedi il pleuvait être transformée en théâtre musical qui décoiffe (Catherine Tartarin, compagnie Le cri des poissons, 2022). Annick plonge actuellement dans l’écriture de plusieurs projets québécois de même que dans L’anti-projet, un objet théâtral multiformes imaginé avec les autrices Céline Delbecq et Solenn Denis et fomente aussi « des mauvais coups dramaturgiques » avec l’autrice et metteuse en scène Bernadette Gruson (Compagnie Zaoum, Lille). Son théâtre est publié, au Québec, chez Dramaturges Éditeurs. J’accuse [France] est sa première publication hors Québec.
Metteuse en scène de théâtre, Anne-Laure Liégeois signe aussi la scénographie et les costumes de la plupart de ses spectacles. Son travail est essentiellement tourné vers l’écriture, vers les écritures, et elle porte une attention particulière au rapport du spectateur au spectacle. Ainsi, Anne-Liégeois n’a de cesse d’explorer divers espaces scéniques : salles, espace public, établissements scolaires, musées.
En 1992, elle traduit Le Festin de Thyeste de Sénèque en conclusion de ses études de Lettres Anciennes et l’adapte pour la scène. Puis elle crée Le Fils de Christian Rullier, forme spectaculaire avec 50 comédiens se jouant dans des lieux industriels désaffectés. C’est son premier spectacle déambulatoire. En 2000, Embouteillage (Éditions Théâtrales), spectacle de route pour 27 auteurs, 50 acteurs et 35 voitures, ou Ça (2005), vaste dispositif pour plaine et clairière conçu sur le principe de La Ronde de Schnitzler, illustreront son goût pour ce type d’expériences théâtrales.
En 2003, elle est nommée à la direction du Centre Dramatique National d’Auvergne qu’elle quitte en 2011 à la fin de ses trois mandats. Elle reprend alors son activité en dirigeant la Compagnie Le Festin.
Ses mises en scène font autant appel à des textes contemporains (Patrick Kermann, Pierre Notte, Rémi De Vos, Noëlle Revaz, Roland Dubillard, Georges Perec, Arno Bertina...) qu’à ceux d’auteurs du Répertoire : Molière (Don Juan), Euripide (Électre), Marivaux (La Dispute), Sénèque (Médée), Christopher Marlowe (Édouard II), John Webster (La Duchesse de Malfi), Henrik Ibsen (Peer Gynt)... Son travail d’écriture pour la scène l’associe régulièrement à des équipes d’auteurs qu’elle inclut dans des formes composites (Ça, Embouteillage, Karaoké́, Les Rencontres de Hérisson 2007- 2011).
Entre 2010 et 2013, elle crée à La Comédie Française, Burn Baby Burn de Carine Lacroix, Le bruit des os qui craquent de Suzanne Lebeau, Une Puce, épargnez-la de Naomi Wallace (entrée au Répertoire), La Place Royale de Corneille.
Elle a traduit pour les jouer : Sénèque, Euripide, Marlowe, Webster, Lenz, Shakespeare.
Elle a mis en scène, avec l’Opéra de Clermont-Ferrand, Le Téléphone de Menotti, Le secret de Suzanne de Wolf-Ferrari, Rita de Donizetti et Un mari à la porte d’Offenbach. Avec Musiques Nouvelles et le Manège-Mons, elle crée La Toute Petite Tétralogie, livret de M. Jamsin et commande à quatre compositeurs : J.P. Dessy, S. Collin, R. Lay et P. Charpentier. Elle a également mis en scène Acis et Galatea d’Haendel, avec Damien Guillon à la direction musicale, à l’Opéra Grand Avignon, à l’Opéra de Clermont-Ferrand et au Festival de la Chaise Dieu. Elle a souvent fait participer à ses mises en scène des chanteurs et des musiciens.
En 2014, elle a créé Macbeth de Shakespeare. En 2015, elle monte Les Époux de David Lescot et reprend The Great Disaster de Patrick Kermann. L'année suivante elle adapte et met en scène Don Quichotte d’après Cervantès. À l'occasion du Festival d'Avignon 2017, elle propose avec Christiane Taubira le feuilleton On Aura Tout au jardin Ceccano avec des amateurs locaux et des élèves du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique (CNSAD). La même année elle s'associe à la troupe circassienne historique Pagnozzo au cours d'une expérience inédite de création : J'accrocherai sur mon front un as de cœur. En 2018, elle adapte Les Soldats de Lenz (adaptation parue aux éditions esse que) et Lenz de Büchner, ainsi que L’Odeur du pays lointain à l’Institut du Monde Arabe. Le 10 décembre 2018, elle met en scène et orchestre La Veillée de l'humanité au Théâtre National de Chaillot à l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et réunit 200 participants sur scène (Isabelle Adjani, Marcia Barcellos, Carolyn Carlson, François Chaignaud, Éric Ruf, Caroline Marcadé et les élèves du CNSAD, Dominique Mercy, Phia Ménard, José Montalvo, Wajdi Mouawad, Lia Rodrigues). À l’été 2019, elle crée Roméo et Juliette de Shakespeare en français, darija et arabe classique, spectacle feuilleton en trois journées, pour l'espace public, avec une équipe de comédiens français et marocains (traduction et adaptation parue aux éditions esse que). En janvier 2020, elle créé Entreprise, déclinaison en 3 pièces d’entreprise, à partir des textes de Jacques Jouet, Rémi de Vos et Georges Perec.
Pendant la période COVID, elle invente Fuir le Fléau commande à 15 auteurs, joués par 6 comédiens, destinés à faire vivre tous les coins d’un théâtre dans un climat de confinement. En 2021 et en 2022, Anne-Laure Liégeois crée Peer Gynt au Théâtre du Peuple de Bussang, puis adapte pour la scène le roman d’Arno Bertina Des Châteaux qui brûlent (Gallimard).
Elle est responsable et metteuse en scène des évènements de réouverture de la BnF Richelieu qui ont lieu en septembre 2022 et fait vivre l’évènement de la Bibliothèque Parlante à la BnF Mitterrand en juin 2023.
Anne-Laure Liégeois est artiste associée à la Maison de la Culture d'Amiens et en compagnonnage à la Scène nationale de l’Essonne, Agora-Desnos et à Équinoxe Scène nationale de Châteauroux. Elle est prix SACD de la mise en scène.
Olivier Lopez quitte ses études d’ingénieur en bâtiment en 1997 pour se lancer dans le théâtre.
Installé en Normandie, il fait la rencontre de Jean-Pierre Dupuy (compagnie Actea) et de René Pareja (Nord-Ouest Théâtre) auprès desquels il s’initie au jeu d’acteur. Intéressé par le jeu masqué, le théâtre gestuel et les écritures classiques et contemporaines, il cumule de nombreuses expériences et poursuit sa formation en France et en Europe auprès de Gilles Defacque, Levent Beskardes, Carlo Boso, Antonio Fava ou encore, Shiro Daïmon.
Très vite, Olivier Lopez s’intéresse à la mise en scène. En 2000, il reprend la direction de la compagnie Actea, devenue depuis La Cité Théâtre, et crée son premier spectacle en 2001 : Ferdinand l’impossible, de Julie Douard.
Olivier Lopez crée des spectacles à la forme joyeuse et lumineuse, et traite de sujets révélateurs de nos angoisses les plus profondes. Depuis 2001, il a créé une dizaine de spectacles où l’acteur et l’écriture plateau sont au cœur de sa démarche. Dans ses histoires, le rire est souvent un outil au service de la création d’un espace de résistance à l’isolement, à la violence et à l’absurdité de notre époque. Actuellement, ses spectacles Bienvenue en Corée du Nord et 14 juillet sont en tournée en France et à l’étranger et rencontrent un succès public et critique. Sa dernière création Rabudôru, poupée d’amour porte sur l’arrivée des love-dolls dans notre société (création novembre 2020).
Depuis 2019, il est artiste associé au Théâtre des Halles, à Avignon et artiste accompagné par DSN / Scène nationale de Dieppe.
Rabudôru, poupée d'amour est sa première pièce publiée chez esse que éditions
né à Speyer (RFA) en 1983.
a vécu à Saumur, Arras, Verdun, Compiègne, Senlis, Thionville, Rennes, Paris (2ème), Pau, Bordeaux, Paris (13ème), Aix-en-Provence — aujourd’hui à Marseille.
auteur d’un roman (« Où que je sois encore..., 2008, Seuil) ;
d’un récit (La Mancha, (sur des photogrammes de Jérémy Liron), 2009, La Nuit Mytride),
d’un essai (« Seul comme on ne peut pas le dire », Koltès, 2009, Publie.net, puis 2012, PubliePapier),
d’un recueil de nouvelles (Anticipations, 2009, rééd. 2010, 2011, Publie.net),
d’un récit numérique (Affrontements, 2012, publie.net), et
de deux pièces de théâtre (Les Tombeaux sont appelés des solitudes, 2012 ; Les Filles Perdues, 2013).
participe aux travaux de publie.net, la coopérative d’auteurs pour l’édition de textes contemporains sur internet. Depuis juillet 2009, il y co-dirige la collection arts et portfolio avec Jérémy Liron, et depuis janvier 2015, la collection THTR, textes et essais pour le théâtre, avec Coup Fantôme.
est titulaire d’un doctorat en littérature – thèse sur les écritures du récit dans l’œuvre de Bernard-Marie Koltès.
maître de conférences en théorie et pratique du théâtre depuis septembre 2014, enseigne les études théâtrales à l’université Aix-Marseille.
articles et communications sur les écritures théâtrales contemporaines.
tient un journal en ligne, Contretemps, depuis 2006, et un site, Carnets, (écriture, lecture, photographie, fictions et interventions) depuis 2009.
Céline
MILLIAT BAUMGARTNER
Elle se forme pendant dix ans à la danse classique au Conservatoire de Lyon, puis à l’École Florent, dont elle intègre la classe libre jusqu’en 2001. Au théâtre, elle travaille avec Jean-Michel Rabeux (L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer au Théâtre de la Bastille, Le Songe d’une nuit d’été à la MC93, La Barbe bleue, en tournée, La Nuit des rois, en tournée), Jean Maqueron (L’Androcée au Théâtre de l’Étoile du nord), Monica Espina (La Compagnie des Spectres, au Théâtre national de Chaillot), Thierry De Peretti (Richard II au Théâtre de la Ville), Lucie Berelowitsch (Les Placebos de l’Histoire, au Théâtre de l’Est Parisien), Wissam Arbache (Le Château de Cène, au Théâtre du Rond-Point), Frédéric Maragnani (Le Cas Blanche-Neige, au Théâtre de l’Odéon), Laurent Brethome (Les Souffrances de Job au Théâtre de l’Odéon), Séverine Chavrier (Épousailles et représailles au Théâtre des Amandiers), Cédric Orain (avec qui elle crée Striptease au Théâtre de la Bastille, The Scottish Play, en tournée), Christian Benedetti (La Mouette, en tournée), Pauline Bureau (Modèles puis Sirènes en tournée), David Lescot (Le Système de Ponzi, et Nos Occupations, au Théâtre de la Ville), Marc Lainé (The Whispering Hosts à la Maison de la Poésie). Elle fait une lecture musicale d’Histoire d’O avec le chanteur Olivier Marguerit (Maison de la poésie).
Elle tourne au cinéma sous la direction d’Irène Jouannet dans Dormez, je le veux, Eduardo Di Gregorio dans Tangos Volés, Julie Lopez Curval dans Mlle Butterfly, Patrice Leconte dans Trac (dans le cadre de Talents Cannes 2007), Vital Philippot dans Le Secret de l’isoloir, Grégory Magne et Stéphane Viard dans L’Air de rien, Fred Joyeux dans Blanche-Neige est déçue, et Dante Desarthe dans Le Système de Ponzi (pour Arte).
Sur France Culture elle interprète des pièces radiophoniques sous la direction de Myron Meerson, Laurence Courtois, Baptiste Guiton, Juliette Heymann, Cédric Aussir, Jean Matthieu Zahnd.
Pour L’École des loisirs, elle enregistre des livres audio de Colas Gutman. Elle publie aux Éditions Arléa un premier livre, Les Bijoux de pacotille (2015).
Marilyn, ma Grand-mère et moi est sa première pièce publiée chez esse que éditions.
Après des études d’économie, de sciences politiques et d’art du spectacle, elle se destine au théâtre. Alternativement ou simultanément metteure en scène, dramaturge, comédienne, collaboratrice artistique de nombreux artistes, (Jean-François Peyret, Sophie Loucachevsky, Frédéric Fisbach, Madeleine Louarn, Nicolas Struve, l’Encyclopédie de la Parole…), elle écrit pour la scène à partir de divers matériaux du réel en croisant les disciplines artistiques (images, manipulation d’objets, musique, dessin en direct, etc.) En dialogue avec la création, elle dirige de nombreux ateliers de pratique pour enfants, adolescents ou adultes.
Elle poursuit une longue collaboration avec la marionnettiste Maud Hufnagel, avec notamment Petit Pierre (de Suzanne Lebeau), Pisteurs et Dans Moi. En 2000, elle crée la compagnie La concordance des temps puis co-fonde avec Stéphanie Farison, Emmanuelle Lafon, Sara Louis et Lucie Valon le collectif F71, qui signe des pièces nourries par la pensée de Michel Foucault : Foucault 71, La Prison, Qui suis-je maintenant ?, Notre Corps Utopique, Mon petit corps utopique, ou encore Sandwich, concert plastique. Plus récemment, elle crée Noire, roman graphique théâtral, le concert dessiné SongBook, Hep ! Hep ! Hep ! (Karaoké dessiné) et Parler la Poudre.
Diplômée du département d’écriture dramatique de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), Romain Nicolas est une autrice trans notamment publiée aux éditions Théâtrales, aux Solitaires intempestifs et aux éditions Lansman. Son précédent texte, Projet audacieux, détestable pensée, est mis en scène par Christian Schiaretti au Théâtre National Populaire en 2019 et Manitoba est créé au Centre Dramatique National de Montluçon en 2022.
Elle reçoit des commandes du Théâtre National Populaire, du Théâtre du Peuple, du Festival de la Mousson d’hiver, des Scènes Nationales du Jura, de divers conservatoires et compagnies.
Elle est pédagogue auprès des étudiants-écrivains de l’ENSATT ainsi qu’en université et en conservatoires.
Elle a été le dramaturge d’Alain Françon, Sébastien Bournac, Carole Thibaut et Théodore Oliver.
Elle est par ailleurs la fondatrice du Comité Collisions – comité de lecture dramatique en Occitanie ainsi que du Pôticha éditions, deux organes ayant pour objectif de mettre en avant les jeunes auteurs et autrices de théâtre émergentes.
Après des études d’ingénieur en mathématiques appliquées, il se tourne vers le théâtre. Il suit une formation au Conservatoire de Grenoble, puis à la classe libre du cours Florent. Il fonde en 2004 la Compagnie La Traversée1.
Cédric Orain travaille essentiellement sur des textes qui ne sont pas destinés au théâtre : Ne vous laissez jamais mettre au cercueil d’après des textes d’Antonin Artaud, Le Mort de Georges Bataille, mais également l'œuvre de Gilles Deleuze sur laquelle il s'appuie pour écrire D comme Deleuze. Il coréalise aussi une mise en scène de La Nuit des rois de William Shakespeare, et s'inspire de MacBeth avec sa pièce Scottish Play. En 2010, il adapte et met en scène Le Chant des Sirènes, d’après Pascal Quignard. Il écrit également ses propres textes, qu’il met aussi en scène :
Striptease (publié chez Venenum éditions), En attendant la nuit. En 2019, il crée Disparu au Théâtre du Train Bleu à Avignon, seul en scène, inspiré par les histoires de disparitions volontaires.
Par ailleurs, Cédric Orain a collaboré à l’écriture et/ou la mise en scène de spectacles de la chorégraphe Sarah Nouveau, du circassien Tanguy Simmoneaux, du marionnettiste Julien Aillet, du mentaliste Kurt Demey, du magicien Thierry Collet, et du metteur en scène David Bobee.
Cédric Orain écrit ses spectacles au fil des répétitions : il donne un point de départ à une histoire et continue son écriture au plateau avec les acteurs, la lumière, le son et la scénographie.
Ses spectacles ont été présentés à Paris au Théâtre de la Bastille, au Théâtre de la Cité internationale, au Théâtre l’Echangeur, à la Maison des Métallos, à La Ferme du Buisson, ou encore au théâtre L’Étoile du Nord, en France métropolitaine dans le réseau des scènes nationales et conventionnées, et à l’international (Belgique, Québec).
Il prépare pour la saison 2020-2021 sa prochaine création, à destination du jeune public: Enfants sauvages, un texte qu'il écrit à partir des histoires vraies de Victor de l'Aveyron et de Kaspar Hauser.
En 2019, Cédric Orain est artiste associé à la Maison de la Culture d’Amiens - Pôle européen de création et de production et artiste accompagné par le Phénix – Scène nationale de Valenciennes dans le cadre du Campus du Pôle européen de création. Il est également artiste en résidence à Ma scène nationale – Pays de Montbéliard.
Gilles Ostrowsky est cofondateur avec Sophie Cusset et Jean-Matthieu Fourt de la compagnie Octavio. Leur forte complicité artistique les amène à créer un univers singulier, à écrire et mettre en scène de nombreux spectacles : Le retable, le Christ et le clown ; Men at work en collaboration avec Eugène Durif ; Hop là ! Fascinus ! ; Marilyn était chauve ; Bang Bang ; Un miracle ordinaire m.e.s Sophie Cusset, Héroïnes ; Les caissières sont moches.
Son parcours l’amène à faire des rencontres déterminantes. Entre 1993 et 1995 il établit une complicité avec Pierre Guillois sur plusieurs de ses spectacles (L’Œuvre du pitre ; La Fête ; Roméo et Juliette).
En 1997 il rencontre Pierre Blaise, disciple d’Antoine Vitez, qui l’initie à la marionnette. Il joue Fantaisies et bagatelles pendant 3 ans autant en France qu’à l’étranger. Avec Pascale Siméon il découvre Beckett et en 2003 il fait la rencontre d’Eugène Durif qui écrit pour lui et Catherine Beau Le Plancher des vaches créé au théâtre du Rond-Point. La même année son parcours croise celui de Jean-Michel Rabeux, il s’établit entre eux une complicité qui dure encore aujourd’hui. Avec lui il joue dans un Feydeau puis à nouveau dans deux Shakespeare : Le Songe d’une nuit d’été et La Nuit des rois. Il travaille encore avec Marc Prin sur Klaxons, trompettes et pétarades de Dario Fo (Nanterre-Amandiers), Julie Bérès avec Sous les visages (Théâtre de La Ville), Rodolphe Dana avec Merlin de Tankred Dorst (Théâtre de la Colline) Saga des habitants du val de Moldavie de Marion Aubert m.e.s Marion Guerrero, Love and Money de Denis Kelly m.e.s Blandine Savetier, Lancelot de Lac de Jacques Roubaud et Florence Delay m.e.s Olivier Besson, mais aussi avec Sylvain Maurice, Matthew Jocelyn, Sophie Rousseau, François Rodinson, Antoine Lemaire. En 2016 il part 3 mois au Burkina Faso avec Thierry Roisin pour répéter et jouer La Tempête de Shakespeare.
En 2013, il a coécrit avec Jean-Michel Rabeux Les Fureurs d’Ostrowsky. Toujours en tournée et en 2015, il co-adapte avec Olivier Martin-Salvan, UBU, spectacle créé au Festival d’Avignon, et programmé en 2017 au Bouffes du Nord. En 2016 il coécrit Le Grand Entretien avec Guillaume Durieux, texte sélectionné à La Mousson d’été 2016 et met en scène King Lear remix d’Antoine Lemaire avec Sophie Cusset.
Voyage en Ataxie est sa première pièce éditée chez esse que éditions.
Sarah Pialeprat est née dans le sud de la France. C’est Kamila Ourabah qui lui fait découvrir le théâtre à l’âge de 11 ans et commence à la former. C’est ensuite Marie Grandaty qui lui accorde sa confiance et la met en scène notamment dans une adaptation du Journal d’Anne Frank. L’enseignement rigoureux qu’elle reçoit auprès de ces deux professeures lui permet d’intégrer directement la classe de 3e année de Michel Fau au cours Florent tout en continuant ses études de Lettres à La Sorbonne.
Déçue par son échec au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, elle part s’installer en Belgique. À Bruxelles, elle commence à travailler comme critique littéraire puis de cinéma. Peu à peu, le cinéma - et spécialement documentaire - commence à prendre de plus en plus de place et elle crée et dirige un festival spécialisé, le Brussels Art Film Festival (BAFF), tout en continuant à écrire des articles pour la presse ainsi que des textes personnels.
Roméo vs Juliette est sa première pièce publiée.
Auteur et metteur en scène, Guillermo Pisani est directeur artistique de la Compagnie Le Système pour Devenir Invisible, avec laquelle il crée ses derniers textes : Là tu me vois (2020), J’ai un projet (2019), C’est bien au moins de savoir ce qui nous détermine à contribuer à notre propre malheur (2017) et Le Système pour devenir invisible (2015). Il accompagne comme dramaturge des créations de Marcial Di Fonzo Bo, d’Élise Vigier, d’Adrien Béal ou de Rafael Spregelburd, dont il traduit aussi le théâtre.
Il intègre fin 1999 la compagnie-école du THEATRE DU FIL, à Savigny sur Orge en Essonne.
Cette expérience durera 3 ans comme élève, et autant comme intervenant, puis formateur - il travaillera notamment sur la notion d’espace et de présence au plateau. Parallèlement en 2003-2004, il suit un cursus à l’université de Saint Denis, où il s’interroge sur le corps en chorégraphie, et intègre un cours d’art vidéo.
La Compagnie CETTE COMPAGNIE-LÀ est fondée autour de son univers en 2005, et poursuit l’aventure d’action culturelle et d’éducation populaire.
L’action culturelle est très importante dans son parcours, développant des travaux pour non-acteurs, de la prison à la psychiatrie, en passant par les Centre d’hébergement d’Urgence, tout en ne négligeant pas le travail en milieu scolaire avec le Lycée Albert 1er à Monaco.
Il y découvre peu à peu ses outils d’écriture de plateau, y approfondit le travail sur la présence et la présence collective, le rapport à la musique, la voix amplifiée, et cela sera son école de mise en scène. Il se forme aussi au burlesque avec Hervé Langlois et LA ROYAL CLOWN COMPANY pour qui il est aussi assistant pour le spectacle Merci Madame, est assistant et comédien pour Martine Dupé sur un projet de clown et vidéo, ainsi qu’assistant pour Yann Allégret sur le spectacle Issues.
Ce n’est qu’en 2010, enrichi de tout ce parcours, qu’il signe sa première mise en scènevsemi-pro : Nina (Le chant du ressort), d’après un texte de Pierre Meunier, qui a soutenu le projet.
La rencontre avec Pierre Meunier est extrêmement importante. Pierre Meunier avsoutenu la compagnie depuis toujours, notamment en l’accueillant au CUBE à Hérisson pour sa 1re création pro de PROTO, ainsi que pour ELVIS IS NOT DAD.
Il a par ailleurs été interprète pour Massimo FURLAN et Claire de Ribaupierre au sein de la performance 10x THE ETERNAL (Numéro 23 prod).
Il est comédien pour Pierre Vincent Chapus au sein de la Cie Bubblegum parfum désert pour la création NOVELTY
Son travail en prison est de plus en plus reconnu, avec le soutien de partenaires comme L’Atelier du Plateau et le Théâtre Paris Villette.
Après une formation de comédien (Ateliers du Sapajou et Studio-Théâtre d’Asnières avec Jean-Louis Martin-Barbaz) et plusieurs assistanats, Thomas Quillardet décide de se consacrer à la mise en scène. Il crée son premier spectacle en 2004, Les Quatre Jumelles de Copi. Il organise l’année suivante, dans le cadre de l’année du Brésil, le festival Teatro em Obras au Théâtre de la Cité Internationale / Paris et au Théâtre Mouffetard / Paris, composé d’un cycle de douze lectures de jeunes dramaturges brésiliens et de la mise en scène du Baiser sur l’asphalte de Nelson Rodrigues.
De 2006 à 2014, il rejoint Jakart/Mugiscué, un collectif théâtral situé en région Limousin et associé aux Treize Arches, Théâtre de Brive-La-Gaillarde, et au Théâtre de L’Union – CDN du Limousin. En 2007, il monte avec des acteurs brésiliens, à Rio de Janeiro et à Curitiba, un diptyque de Copi : Le Frigo et Loretta Strong (Villa Médicis hors les murs).
En 2008, il met en scène Le Repas de Valère Novarina au Théâtre de l’Union à Limoges et à La Maison de la Poésie à Paris. Dans le cadre de l’année de la France au Brésil en 2009, il crée au SESC Copacabana à Rio de Janeiro L’Atelier Volant de Valère Novarina avec des acteurs brésiliens. L’année suivante, il met en scène avec Jeanne Candel Villégiature d’après Goldoni. En 2012, il monte successivement Les Autonautes de la Cosmoroute d’après Julio Cortázar et Carol Dunlop au Théâtre national de La Colline, L’Histoire du Rock par Raphaèle Bouchard ainsi que Les Trois Petits Cochons au Studio-Théâtre, signant ainsi sa première collaboration avec la Comédie- Française.
En 2015, il fonde la compagnie 8 AVRIL et créé les spectacles : Montagne (2016) puis Où les coeurs s’éprennent (2016), adaptation des scénarios d’Éric Rohmer Les Nuits de la pleine lune et Le Rayon vert et Tristesse et joie dans la vie des girafes (2017) de Tiago Rodrigues.
Durant la saison 2018/2019, il adapte et met en scène avec Marie Rémond : Cataract Valley, d’après la nouvelle Camp Cataract de Jane Bowles, spectacle qui sera repris à l’Odéon-Théâtre de l’Europe en mai 2019 et Le Voyage de G. Mastorna d’après Fellini à la comédie française.
En 2019, il s’engage dans la re-création de L’Histoire du Rock par Raphaële Bouchard.
En 2020, il crée L’Encyclopédie des Super-héros (en partenariat avec le Théâtre du Sartrouville – CDN) spectacle à partir de 9 ans et Ton père d’après le roman de Christophe Honoré.
En 2021, il met en scène deux nouvelles pièces : L’arbre, le Maire et la Médiathèque, adaptation du scénario d’Eric Rohmer pour l’extérieur et Une Télévision française, dont il signe également le texte.
Membre du comité lusophone de la Maison Antoine Vitez, Thomas Quillardet traduit des pièces brésiliennes et portugaises, notamment les auteurs Marcio Abreu, Tiago Rodrigues, Joana Craveiro ou encore Gonçalo Waddington.
Il a été artiste associé de 2016 à 2017 au Théâtre – Scène Nationale de Saint Nazaire. Il est également artiste associé au Trident – Scène Nationale de Cherbourg-en-Cotentin de 2018 à 2022 et au Théâtre de Chelles et à la Comédie de Reims – Centre Dramatique National de 2019 à 2021.
Romain David, Jérôme de Falloise, David Murgia, Benoît Piret et Jean-Baptiste Szézot se sont engagés dans la voie quelque peu utopique, lente mais fertile de la création en collectif.
Après une formation à l’École Supérieure d’Acteurs du Conservatoire de Liège, ils fondent en 2009 le Raoul collectif et créent ensemble le Signal du promeneur (2012) notamment primé au Festival Impatience, puis Rumeur et petits jours (2015) et Une Cérémonie (2020), tous deux présentés au Festival d’Avignon. Ces spectacles, salués par la critique, ont rencontré un large public.
Ils ont élaboré ensemble une méthode de travail qui prend en charge toutes les dimensions de la création (écriture, jeu, mise en scène, musique, scénographie) en n’excluant pas le recours à d’autres forces ponctuelles ou à des collaborations continues avec d’autres artistes, parmi lesquelles Yaël Steinmann et Natacha Belova.
De cette dynamique – sorte de laboratoire pratique de démocratie -, de la friction de leurs cinq tempéraments se dégage une énergie particulière, perceptible sur le plateau, une alternance de force chorale et d’éruptions des singularités, une tension réjouissante, tant dans le propos que dans la forme, entre rigueur et chaos, gravité et fantaisie.
Avant • Bac Théâtre. Hypokhâgne. Cours d’art dramatique au CAC de Corbeil-Essonnes
1991/2000 • Rejoint l’aventure du CAES, lieu de vie et de création autogéré à Ris-Orangis (91)
Premières mises en scènes et expériences artistiques, dont Assistant éclairagiste Têtes Raides.
1993 et 2001 • Théâtre du Festin-Anne-Laure Liégeois. Spectacles : Loterie Sanglante et Embouteillage
2000 à 2007 • Mazout & Neutron (Théâtre de rue)
2008 à 2014 • Coauteur, comédien de La Coterie avec des membres du groupe Têtes Raides, créé pour les Francofolies de La Rochelle 2011/2012 • Toujours avec Têtes Raides, comédien dans une création du groupe à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, autour de l’œuvre de Jean Genet
2011 • Bye Bye Blondie, long métrage de Virginie Despentes. Rôle de Michel
2011 • Collaboration avec Didier Super pour l’élaboration de sa “comédie musicale” Et si Didier Super était la réincarnation du christ ? 2012 et 2013 • Lectures au Festival de la correspondance de Grignan
2014 • Paris, série pour Arte. Rôle : délégué syndical
2016-2017 • Régisseur technique d’un foyer de travailleurs maliens à Montreuil
2017 • Création du spectacle Joblard, seul en scène
2018 • Création du Théâtre d’Art & Déchets avec Aude Biron. Exploitation de Joblard
2019 • Création de A Vote? ! (auteur et comédien), deuxième spectacle du Théâtre d’Art & Déchets
Tournée Joblard
2019 • Création des Editions Anarcra Vainchy
Romans/nouvelles:
2014 • Joblard t’es le meilleur ! (Ed. Aaarg !)
2015 • Joblard L’Hygiène de la vermine (Ed. Aaarg !)
2016 • Mourir sans crever de faim (Ed. Aaarg !)
2018 • Joblard A la Lie (Ed. Anarcra Vainchy)
Né en 1983, Jérémie Scheidler est vidéaste, dramaturge et metteur en scène.Ancien élève d’Hypokhâgne et de Khâgne au lycée Lakanal de Sceaux, il est titulaire depuis 2006 d’un D.E.A. de Philosophie, spécialité Esthétique. _Création d'images et de dispositifs vidéo pour la scène.
Depuis 2008, il collabore avec des artistes de théâtre :— Julien Fišera :/// Be With Me Now, création Juillet 2015, coproduction Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence/// Eau Sauvage, de Valérie Mréjen, création mars 2015, coproduction Comédie de Béthune, soutenu par le DICRéAM/// Opération Blackbird, création à l'automne 2016/// T5, de Simon Stephens, dans le cadre du Festival 360 en 2013/// Belgrade, d’Angélica Liddell, création 2013, coproduction Comédie de Saint Etienne, Théâtre de Vanves, soutenu par le DICRéAM— David Geselson :/// Doreen, création en cours///En route — Kaddish, création décembre 2014, avec le Théâtre de Vanves, le Théâtre de la Bastille et l'Incubateur du Carreau du Temple— Caroline Guiela Nguyen :/// Elle brûle, 2013-2014, Comédie de Valence — Théâtre National de La Colline— Dieudonné Niangouna : Nkenguegi, création automne 2016 ;— Adrien Béal : Récits des événements futurs, création Octobre 2015, Coproduction Théâtre de Vanves, Studio-Théâtre de Vitry et Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, TANDEM Douai-Arras; — Marie Charlotte Biais : /// Je, Jackie, création février 2014, avec le Théâtre du Grand-Rond (Toulouse)/// Angles mortS, 2011, coproduction Théâtre Ouvert, CCAM scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, soutenu par le DICRéAM;— Kristoff K.Roll : La Bohemia electronica…, création Juin 2014 au festival Musique Action, coproduction CCAM scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, soutenu par le DICRéAM ;— Nicolas Fagart : La Tentacion, d'après La Tentation de Saint-Antoine de Flaubert, OARA, Bordeaux, 2013— Olivier Coyette (Lettre ouverte aux fanatiques, 2009, Théâtre de Poche, Bruxelles)._Ecriture & dramaturgie.
/// Depuis l'automne 2016, Jérémie Scheidler est dramaturge auprès des metteur.se.s en scène Caroline Guiela Nguyen et Adrien Béal./// Son texte LAYLA, à présent je suis au fond du monde, poème dramatique pour une comédienne, est publié aux éditions esse que.///En décembre 2014, il publie un texte sur l'usage de la vidéo dans les arts de la scène dans la revue Revue & Corrigée : La vidéo dans les arts de la scène, un art de l'aura_Mise en scène de spectacles.
/// Un seul été, d'après L'Été 80 de Marguerite Duras, création avril 2014, coproduction Compagnie La Controverse, CCAM scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, soutenu par la DRAC Ile-de-France (Aide à la Production Dramatique), et avec le Théâtre de Vanves./// LAYLA, à présent, je suis au fond du monde, écriture et conception de Jérémie Scheider et Arnaud Maïsetti. Création le 12 janvier 2017 aux festival Les Rencontres à l'Echelle, Marseille. _Écriture cinéma / vidéo
En mars 2013, son film, La Cendre et la lumière, est projeté au Collège des Bernardins, dans le cadre d'une séance Jeune Création.En juin 2013, il participe à l'exposition collective Bruissements, à la galerie Isabelle Gounod, à Paris, dans le cadre des Nouvelles Vagues du Palais de Tokyo(curator : Léa Bismuth).En décembre 2013, il participe à l'exposition collective Friends & Family à la Galerie Eva Hober, Paris.En avril 2012, les films du projet hypermnesie.net sont montrés au Festival Cinéma et Autobiographie d'Olonne sur mer.Son travail a été montré à Gare au Théâtre en 2009 (Biennale Internationale des Poètes en Val de Marne), à Béton Salon en 2011, aux Laboratoires d'Aubervilliers (illégal cinéma) et à Anis Gras (Festival International Signes de Nuit) en 2012.
Comédien, scénariste, metteur en scène, Stéphane Schoukroun a grandi et vit en banlieue parisienne. Adepte de l’écriture de plateau et animé par l’envie de partager sa stupéfaction face au monde, il s’engage avec des artistes comme Frédéric Ferrer avec qui il crée six spectacles sur le réchauffement climatique et un monologue sur Les lettres de Ville Évrard d’Antonin Artaud. Avec Ariel Cypel et Gaël Chaillat il crée Murmures qui traite du conflit israélopalestinien.
Les performances auxquelles il participe avec Sophie Akrich et Eli Commins parlent des migrations et de l’identité, tout comme le monologue Saleté de Robert Schneider, dirigé par Christophe Lemaître.
Avec Guy Lombroso, Alexandre Zloto, Luc Clémentin, Jacques Descordes, Marie-Pierre Bésanger et Aristide Tarnagda…il travaille sur des textes contemporains (Koltès, Gatti…) mais aussi, Brecht, Boulgakov, Shakespeare... Il joue depuis dix ans Au Dehors, monologue d’Alain Ubaldi sur le monde du travail et ses dérives. Avec Christian Benedetti, il joue un texte de Gianina Carbunariu et La mouette et Trois soeurs de Tchekhov.
Au cinéma, il tourne notamment avec Peter Watkins, Siegrid Alnoy, Dominique Cabrera, Brahim Fritah et Xavier Legrand.
En parallèle de sa carrière d’interprète, il arpente hôpitaux psychiatriques, collèges et foyers où il écrit et met en scène des performances in situ.
Il initie un nouveau type d’écriture en dialogue avec les territoires : Mon rêve d’Alfortville au Théâtre-Studio d’Alfortville est le premier volet de la série Villes/Témoins dont le protocole commun réinvente un spectacle avec chaque nouveau groupe d’habitants (Théâtre L’Échangeur de Bagnolet, Théâtre Paris-Villette, Maison des Métallos,…).
Stéphane Schoukroun crée alors la compagnie (S)-vrai avec laquelle il travaille aujourd’hui sur des projets pluridisciplinaires. Au Monfort, avec Chemins de l’enfance, il met en scène des artistes et leur parcours. Frontières (Scène Nationale de Sénart), création avec 200 lycéens, interroge notre rapport aux limites. Dans Foyer(s), des étudiants de l’ESAD explorent le réel d’un CHRS parisien et la complexité de porter la parole de l’autre (Grand Parquet).
Avec la vidéaste Frédérique Ribis, il coréalise deux documentaires, l’un sur le quartier de Belleville et l’autre sur l’engagement des artistes dans la cité.
Il réalise par la suite Rater en beauté, court-métrage avec un groupe de jeunes adultes atteints de troubles psychologiques et Une visite, avec des adolescents du Centre Concorde de Clichy.
L’investigation de la compagnie (S)-vrai se poursuit avec Passage(s), projet en trois volets dont le premier donne lieu en 2018 à un parlement réunissant 150 enfants dans la salle du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis. Le second volet se joue à l’Espace Niemeyer en mai 2019, le troisième sera présenté au Théâtre Paris Villette, au Théâtre du Fil de l’eau à Pantin et au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers en juin 2020. En 2018, avec
Dialogue(s) au Théâtre Paris Villette, il propose une performance sur la culture, celle qu’on nous transmet et celle qu’on choisit, avec quinze adolescents résidents des CHRS de la Ville de Paris.
En 2017/2018, Stéphane Schoukroun est artiste associé aux Ateliers Médicis et crée Construire, projet lauréat Art-cena en dramaturgies plurielles. Il poursuivra cette recherche sur la construction en banlieue parisienne avec le Théâtre de la Poudrerie (Sevran) en 2020/21.
Olivier Tchang tchong est artiste en résidence au Nouveau Relax de Chaumont, scène conventionnée pour les écritures contemporaines depuis 2013. En 2014, il écrit et met en scène Pochette surprise, spectacle qui tournera sur le territoire du Pays de Chaumont.
Il est également enseignant au Cours Florent, où il a la charge d’un cycle de troisième année et où il a mis en scène le prix Olga Horstig aux Bouffes du Nord en septembre 2013.
Auteur, il est édité aux éditions les Voix Navigables on y compte deux ouvrages publiés : Peau d’âne, Les chiens ne font pas des chats // Le chien de ma chienne, et nouvellement aux éditions esse-que, Avec l’amour caresse les pendus // Cassandre
Il est également l’auteur de plus d’une quinzaine de pièces, dont pour les plus récentes, Capharnaüm, Abel et Caïn. 2014, son texte Job fait l’objet de sujet d’étude à la Sorbonne Nouvelle, dans le cadre des travaux menés par Simon Chemama, consacrés à la génétique du Théâtre. Artiste associé au Théâtre du Peuple de Bussang en 2010, il écrit Peau d’âne qu’il mettra en scène pour le grand rendez-vous de l’été. Il écrira aussi pour les arts de la rue et pour le cirque. Aussi, et depuis presque 15 ans, il est en résidence chaque année pendant deux mois, dans un centre d’activité de jour qui accueille des personnes ayant été victimes de traumatismes crâniens. Il va y écrire chaque année une pièce pour cette troupe et développer ses thèmes prédilections.
Metteur en scène, après avoir monté des textes du répertoire, en 2006, il décide de ne monter désormais que ses textes. Le plateau qu’il considère comme un endroit rituel est donc au centre de sa problématique d’écriture, il n’aura de cesse, d’inscrire ses motifs au fur et à mesure de ses créations. Il développe un environnement parfois trivial et violent, en miroir de son écriture.
Acteur, Il a été formé au cours Florent. Il joue notamment Architruc de Robert Pinget sous la direction de l’auteur, Cassio dans Les amours vulnérables d’Othello et de Desdémone, mis en scène par Razerka Lavant et dans nombre de ses spectacles.
Benjamin THOLOZAN
& Hélène FRANÇOIS
Benjamin Tholozan
Benjamin Tholozan se forme au cours Florent, à L’École du Théâtre National de Chaillot et au Studio d’Asnières / ESCA. Il joue au théâtre sous la direction de Jean-Louis Martin Barbaz, Antoine Bourseiller, Jean-Paul Wenzel, Laetitia Guédon et Thomas Poitevin, Pauline Bureau, Guillermo Pisani et Lorraine de Sagazan. En 2023, il co-écrit avec Hélène François Parler Pointu, un spectacle autofictionnel pour lequel il obtient la bourse Adami déclencheur, et qu’il joue au festival Supernova à Toulouse, au Théâtre 13, à la scène Nationale de Cavaillon, d’Albi, ainsi qu’au printemps des comédiens de Montpellier. Au cinéma et à la télévision, il tourne avec Romain Delange, David Roux, Rémy Bazerque, Christian Merret-Palmair, Martin Bourboulon, Claude Goretta.
Hélène François
Hélène François fonde le groupe ACM avec Emilie Vandenameele en 2009, laboratoire théâtral au sein duquel, elles alternent entre écriture, jeu et mise en scène.
En 2018, elle co-écrit et met en scène Thomas Poitevin dans Les désespérés ne manquent pas de panache à La Loge et crée au théâtre de la Reine Blanche Glissement de terrain dont elle tire un court métrage Cocagne.
En 2021, Hélène François crée sa compagnie Studio21. Conçu comme un studio de création collaboratif, un carrefour possible de rencontres, Studio21 met l’acteur-créateur au centre du processus de recherche. Hélène y crée des formes originales scéniques collaboratives issues d’un travail d’écriture en amont du plateau et de sa confrontation à un travail de recherche basée sur l’improvisation et la parole de l’acteur-créateur.
Elle coécrit avec Thomas Poitevin et met en scène Thomas joue ses perruques, Parler Pointu avec Benjamin Tholozan en 2023 et Une vraie vie de poète avec le poète Marc Blanchet pour la saison 2024-2025.
Parler pointu est leur première pièce publiée chez esse que éditions.
Sacha Todorov est auteur, metteur en scène, et chercheur indépendant. Il est l’auteur d’une thèse sur les carnavals militants en Europe, et d’un post–doctorat sur les prémices du théâtre écologique aux États-Unis. Metteur en scène (TNS 2014), il a assisté Lukas Hemleb, Clément Poirée et Olivier Letellier ; il mis en scène Ruy Blas (2012), Penthésilée (2016), Robin des bois (2019) et 1789 (2022). Il est l’auteur pour le théâtre de plusieurs traductions (Don Juan, avec Christian Schiaretti, 2011 ; Œdipe roi et La Paix, avec Lazare Herson-Macarel, 2014-2015 ; Othello, 2018) et textes originaux (Le Jour de gloire est arrivé, avec Léo Cohen-Paperman, 2014), notamment pour la jeunesse (Mascarade, avec Nancy Huston, 2008 ; Robin des bois, 2019 ; Orson et Valentin, 2023). Depuis 2010, il est membre du collectif du Nouveau Théâtre Populaire, où il est également comédien et pianiste ; depuis 2022, il est artiste associé aux Tréteaux de France.
Essayiste et journaliste au Monde, Nicolas Truong s’interroge depuis de nombreuses années sur les relations entre la scène et les idées. En 2002, il met ainsi en scène La Vie sur terre, adaptation théâtrale de textes issus de la pensée critique. Il est responsable de 2004 à 2013, du Théâtre des idées, cycle de rencontres intellectuelles du Festival d’Avignon (Le Théâtre des idées. 50 penseurs pour comprendre le XXIe siècle Flammarion, 2008), et est co-auteur de Éloge de l’amour et de Éloge du théâtre (avec Alain Badiou) aux éditions Flammarion, de Une histoire du corps au Moyen Âge (avec Jacques Le Goff) aux éditions Liana Lévi, de Dialogue sur la politique, la gauche et la crise avec François Hollande et Edgar Morin, et de Résistances intellectuelles. Les combats de la pensée critique aux éditions de l’Aube. À partir du livre de Georges Didi-Huberman, Survivance des lucioles (Éditions de Minuit, 2009), il prolonge sa tentative d’imaginer un théâtre philosophique avec
Projet Luciole.
Julien Villa s’est formé au Conservatoire du Ve Arrondissement de Paris de 2001 à 2004, puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (CNSAD) de 2004 à 2007. Il y travaille sous la direction de Dominique Valadié, Nada Strancar, Cécile Garcia Fogel, Christophe Rauck, Tilly, Marcial di Fonzo Bo et Elise Vigier.
Depuis, il joue dans Le soldat Tanaka de Kaiser, mis en scène par Guillaume Lévêque au Théâtre National de la Colline (2003), Big Shoot de Koffi Kwahulé (2004), Le Café de Fassbinder et La Force de Tuer mis en scène par Adrien Lamande (2004), 325 000 francs de Roger Vaillant, mis en scène par Catherine Gandois et dans 5 clefs de Jean- Paul Wenzel au Théâtre des Amandiers- Nanterre.
En 2005, il participe à la maquette de Robert Plankett mis en scène par Jeanne Candel, qu’il retrouve en 2010 pour Nous brûlons au Festival de Villeréal. En 2009, il joue dans Ivanov de Tchekhov, mis en scène par Philippe Adrien au Théâtre de la Tempête. En 2010, il retrouve Adrien Lamande pour Le petit théâtre des enfers, épisode 1-666. Il joue également sous la direction de Marcial di Fonzo Bo et Elise Vigier dans La Paranoïa au Théâtre National de Chaillot en 2009 repris au Festival d’Avignon en 2011. Cette même année, il joue dans Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, mis en scène par Clément Poirée. De 2013 à 2015, il joue dans Le Capital et son Singe, d’après Karl Marx, mis en scène par Sylvain Creuzevault, présenté au Festival d’Automne et en tournée.
En 2013, il met en scène la maquette de Diana avec le soutien de l’OARA à Bordeaux. En 2016, il met en scène sa première pièce : J’ai dans mon coeur un General Motors. La pièce est créée au TnBA et présentée au Théâtre de la Bastille, à La Comédie de Valence et à La Comédie de Caen. Parallèlement, il se passionne pour l’écriture et écrit plusieurs poèmes qui constituent le sous-texte de J’ai dans mon coeur un General Motors. Lauréat du Programme Hors les Murs 2017 de l’Institut Français avec Vincent Arot pour Le Procès Philip K., il effectue deux mois de résidence aux Etats- Unis et écrit sur place une grande partie du texte du spectacle, qu’il mettra en scène en 2018.
Gérard Watkins est né à Londres en 1965. Il grandit en Norvège, aux USA et s’installe en France en 1974. Il écrit sa première chanson en 1980 et sa première pièce un an plus tard. Après une séance de travail à l'âge de dix ans avec Peter Brook au Lycée International de St-Germain-en-Laye, il n'arrêtera pas de faire et d’écrire du théâtre. Il écrit «Dead End», pièce en un acte, qu'il met en scène à l'âge de 14 ans. «Scorches» qu'il met en scène en 1984, dure plus de trois heures et réunit dix-sept acteurs.
Après trois ans d'études au C.N.S.A.D, vient «Barcelone ou l'étranger est mort». Depuis il alterne à la fois entre acteur, auteur, metteur en scène, et musicien.
Il travaille au théâtre avec Véronique Bellegarde, Julie Beres, Jean-Claude Buchard, Elizabeth Chailloux, Michel Didym, André Engel, Frederic Fisbach, Marc François, Daniel Jeanneteau, Philipe Lanton, Jean-Louis Martinelli, Lars Noren, Claude Régy, Yann Ritsema, Bernard Sobel, Viviane Theophilides, et Jean-Pierre Vincent. Au cinéma, c’est avec Julie Lopez Curval, Jérome Salle, Yann Samuel, Julian Schnabel, Hugo Santiago, et Peter Watkins qu’il travaille.
Depuis 1994, il dirige sa compagnie le Perdita Ensemble, pour laquelle il met en scène tous ses textes tels que «La Capitale Secrète», «Suivez-Moi», «Dans la Forêt Lointaine», «Icône», «La Tour», «Identité», «Lost (Replay)», «Je ne me Souviens Plus Très Bien ». Il navigue de théâtres en lieux insolites comme du Théâtre de Gennevilliers à l’Échangeur, du Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis au Colombier, de la Ferme du Buisson, ou encore de la piscine municipale de St-Ouen à la comète 347, au Théâtre de la Bastille.
Il est lauréat de la fondation Beaumarchais, et de la Villa Medicis Hors-les-Murs, pour un projet sur l’Europe intitulé «Europia / fable géo-poétique» qu’il porte à la scène avec les élèves de l’ERAC pour Marseille Provence 2013, repris à Avignon In au Cloitre Saint Louis et à Reims Scènes d'Europe. Il est lauréat du Grand Prix de Littérature Dramatique 2010. Il est lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques d’Artcena en 2016, avec la traduction de «L’abattage ritual», de Gorge Mastromas, en 2015 pour « Scènes de violences conjugales » et en 2009 pour « Identité » Grand Prix de littérature dramatique en 2010.