née en 1972, May Bouhada-Nordmann est licenciée de Lettres modernes et cinéma et issue du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, promotion 1997.
auteur, metteuse en scène, interprète et réalisatrice, elle a notamment écrit Un ange passe pour le Théâtre du Hublot, Frida Kahlo, Petit Cerf, Au jour le jour, Renoir 39 (mes Benoit Giros CDN d'Orléans et Nouveau Théâtre de Montreuil), L’assemblée des femmes, adaptation d’Aristophane (théâtre) 2012 (Création Théâtre de la Tempête, mes Mylène Bonnet), Le vieux campeur (théâtre jeune public) 2012, commande du Théâtre du Pilier, Lolo (théâtre) 2011, Hard Times, adaptation de Studs Terkel (feuilleton radiodophonique : France Culture) 2011, Outsider (livret d’opéra), composition d’ Alexandros Markéas, direction musicale 2e2m, 2008/2009, La correspondante, 2007, (pièce radiophonique), pour Nuits Noires France inter, Le petit cerf, 2006, (théâtre) lauréat aide à la création Centre National du Théâtre 2007, Enchères et en os, (pièce radiophonique), pour Nuits noires de France Inter Sélectionné au festival radiophonies en 2006, C’est tellement bon d’être une femme (théâtre) au Théâtre du Rond Point à Paris en 2005 in le projet « la baignoire et les deux chaises » mes Gilles Cohen, éditions de L’Amandier, Le Poisson Zodiac (théâtre) création en mars 2004 à Poitiers, mes Anne Morel, bénéficie de l’Aide à l’Ecriture, commande d’auteur, Ministère de la Culture.
Esperam nous manquera est sa première publication chez esse que éditions.
Clément Camar-Mercier est édité aux éditions Esse Que.
Parloir est sa première pièce éditée aux éditions Esse Que.
Olivier Kemeid, auteur et metteur en scène, a signé une quinzaine de pièces de théâtre, seul ou en collaboration, ainsi que quelques adaptations et relectures, jouées à travers le monde. Parmi ses oeuvres, mentionnons Five Kings- L’histoire de notre chute, Moi, dans les ruines rouges du siècle et L’Énéide, qui témoignent de l’impact de l’Histoire sur la vie des hommes et la force du théâtre qui permet d’échapper à la banalité du quotidien. Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en écriture dramatique et détenteur d’un baccalauréat en science politique et philosophie de l’Université de Montréal, Olivier a été professeur invité à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en plus d’avoir dirigé le Théâtre Espace libre. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre en 2012 pour Moi, dans les ruines rouges du siècle.
C’est à l’automne 2016 qu’Olivier Kemeid devient le nouveau directeur artistique et codirecteur général du Théâtre de Quat’Sous, ce lieu qui a accueilli ses premières œuvres et dans lequel il a été le plus joué au cours de sa carrière. Au printemps 2017, il y présente Les manchots, création dont il signe le texte et la mise en scène.
Actrice et dramaturge germano-tchèque, Jana Klein suit un chemin pluridisciplinaire entre théâtre, écriture, musique et cinéma. Diplômée en études littéraires à l’Université de Bochum et à La Sorbonne Nouvelle, elle travaille comme assistante à la mise en scène et à la dramaturgie en Allemagne avant de se former avec Véronique Nordey à Paris. Elle explore le chant jazz au Roy Hart Theatre et parfait sa formation en stage, notamment avec Jean-
Michel Rabeux. Après de nombreuses créations collectives et performances en France, Allemagne et en Europe de L’Est, elle se dirige vers les écritures contemporaines, et joue sous la direction de Vincent Ecrepont, Frédéric Mauvignier, Perrine Mornay, Patrick Verschueren, Camille Davin, Jean-Marc Musial…
Parallèlement, elle est pendant quatre ans auteure et interprète du groupe de rock General Bye Bye, en tournée en France et à l’étranger. Depuis 2013, elle développe des performances solo, notamment sous la direction de Noémie Fargier et en collaboration avec un groupe de plasticiens pragois.
Au cinéma, elle tourne avec les réalisateurs Mikaël Rabetrano, Nicolas Roche, Julien Charpier et Michel Lascault. En 2016 et 2017, elle tient les rôles principaux de la série Soul Pain du réalisateur macédonien Jani Bojadzi et du long-métrage Un café sans musique est rare à Paris de la réalisatrice allemande Johanna Pauline Maier.
La Brute (initialement nommée IMPAKT) est un collectif d’artistes de théâtre qui se compose de Jérôme de Falloise, Wim Lots, Raven Ruëll, Anne-Sophie Sterck, Nicolas Marty & Catherine Hance.
La Brute poursuit sa recherche au coeur de ce qu’elle appelle “les zones de non-pensée” : les lieux obscurs de l’humanité que la société préfère ne pas questionner. Si la norme sociale était au coeur des questions de Blackbird (leur premier spectacle) le tabou que leur prochaine création, Paying for it, vise à lever, porte sur le conflit moral que pose la sexualité tarifée.
Romancier, auteur de théâtre, metteur en scène et comédien, Denis Lachaud est né en 1964 à Paris. Après des études en langues étrangères et un séjour en Allemagne, il se tourne vers le théâtre et crée, avec plusieurs comédiens, la compagnie Le Téatralala en 1990. Le théâtre le mène à l’écriture de pièces mais également de romans. Depuis 1998 et son premier roman J’apprends l’allemand, il a publié une vingtaine d’ouvrages, en majeure partie chez Actes Sud, qui composent une œuvre forte et singulière.
À l’image de son dernier roman, Les Métèques (2019), son écriture questionne le thème de l’identité : la famille, la langue, le pays, et interroge l’histoire collective et familiale. Il publie également plusieurs pièces de théâtre, chez Actes Sud–Papiers, dont Hetero (2003), mis en scène par Thomas Condemine, La Rivière (2018), mis en scène par Jean-Philippe Naas et La Magie lente (2018), mis en scène par Pierre Notte. Jubiler (2020) est sa première pièce publiée chez esse que éditions, suivie en 2021 par L’Archipel suivi de NBA. L'Archipel a été mis en scène en 2021 par Jean-Philippe Naas.
Denis Lachaud participe à de nombreux travaux collectifs aux côtés d’artistes : plasticiens, photographes, danseurs, cinéastes, et s’associe régulièrement à des compagnies ou des théâtres pour lesquels il écrit sur commande.
Né en 1975, Lazare est auteur, improvisateur, metteur en scène, et réalisateur. Le chemin de l’écriture passant d’abord par l’oralité, Lazare développe depuis toujours une pratique de l’improvisation seul ou accompagné de musiciens. Entre 2006 et 2010, il est régulièrement l’invité du festival La voix est libre aux Bouffes du Nord à Paris. Son duo avec le musicien Benjamin Colin Les chambres de hasard participe au projet franco-malien de la Fondation Royaumont Du griot au slameur (oralités anciennes-oralités urbaines, avec le musicien Balaké Sissoko), ainsi qu’à Tumulus, chemin géo-poétique , voyage-rencontre en Europe de l’est. À cette occasion, il fait la connaissance du chorégraphe Josef Nadj qui l’invite à danser dans le spectacle Cherry Brandy. Depuis 2017, en duo avec la danseuse-chorégraphe Jann Gallois il présente une série de performances L’éclosion des gorilles au cœur d’artichaut (Sujet à vif – Festival d’Avignon) puis Éros en confinement des improvisations sur mythe de Psyché (parvis de l’Espace Cardin – festival un été particulier Paris) En 2008, Lazare fonde sa compagnie VITA NOVA et réunit autour de lui une constellation d’interprètes pluridisciplinaires. Il se concentre alors à la réalisation d’une première trilogie, l’épopée d’une famille entre France et Algérie, un théâtre avant tout poétique et musical dont les motifs principaux sont la mémoire refoulée et les trous de l’histoire de France : Passé - je ne sais où, qui revient (2009) évoque les manifestations de Guelma en Algérie en mai 1945 ; Au pied du mur sans porte (2011) chemine sur la trajectoire d’un enfant dans une banlieue française; Rabah Robert - touche ailleurs que là où tu es né (2013) part sur les traces d’un père, de la conquête coloniale à la guerre d’Algérie. En 2014, Lazare s’éloigne de la grande fresque épique pour ses Petits contes d’amour et d’obscurité – deux récits burlesques et tragiques pour une circassienne et six acteurs. En 2017, artiste associé au Théâtre National de Strasbourg et au T2G, Il commence une nouvelle série théâtrale, musicale et cinématographique avec Sombre rivière, cabaret mené tambour battant pour conjurer les idéologies mortifères après les attentats de Paris, suivi en 2019 de Je m’appelle Ismaël, pièce d’anticipation et manifeste de résistance de l’image poétique. Les textes des pièces sont édités aux Voix Navigables et Les Solitaires Intempestifs. Lazare encadre régulièrement des ateliers de médiation artistique pour amateurs ainsi que des formations professionnelles auprès des nouvelles générations d’interprètes.
Metteuse en scène de théâtre, Anne-Laure Liégeois signe aussi la scénographie et les costumes de la plupart de ses spectacles. Elle s’intéresse particulièrement dans ses créations au thème du pouvoir et du jeu des corps. Elle tisse dans chaque spectacle un lien privilégié avec la peinture et le cinéma.
En 1992, elle traduit Le Festin de Thyeste de Sénèque en conclusion de ses études de Lettres Anciennes et l’adapte pour la scène. Puis elle crée Le Fils de Christian Rullier, forme spectaculaire avec 50 comédiens se jouant dans des lieux industriels désaffectés. C’est son premier spectacle déambulatoire. Embouteillage (2000), spectacle de route pour 27 auteurs, 50 acteurs et 35 voitures, ou Ça (2005), vaste dispositif pour plaine et clairière conçu sur le principe de La Ronde de Schnitzler, illustreront son goût pour ce type d’expériences théâtrales.
En 2003, elle est nommée à la direction du Centre Dramatique National d’Auvergne qu’elle quitte en 2011 à la fin de ses trois mandats. Elle reprend alors son activité en dirigeant la compagnie Le Festin.
Ses mises en scène font autant appel à des textes contemporains (Patrick Kermann, Pierre Notte, Rémi De Vos, Noelle Revaz, Roland Dubillard, Georges Perec....) qu’à ceux d’auteurs du Répertoire : Molière (Don Juan), Euripide (Electre), Marivaux (La Dispute), Sénèque (Médée), Christopher Marlowe (Edouard II), John Webster (La Duchesse de Malfi).... Son travail d’écriture pour la scène l’associe régulièrement à des équipes d’auteurs qu’elle inclut dans des formes composites (Ça, Embouteillage, Karaoké, Les Rencontres de Hérisson 2007-2011).
Entre 2010 et 2013, elle crée à La Comédie Française, Burn Baby Burn de Carine Lacroix, Le bruit des os qui craquent de Suzanne Lebeau, Une Puce, Epargnez-la de Naomi Wallace (entrée au Répertoire), La Place Royale de Corneille.
Elle a traduit pour les jouer : Sénèque, Euripide, Marlowe, Webster, Lenz.
Elle a mis en scène, avec le Centre lyrique Clermont-Auvergne, Le Téléphone de Menotti, Le secret de Suzanne de Wolf-Ferrari, Rita de Donizetti, Un mari à la porte d’Offenbach et Acis and Galathea de Haendel. Avec Musiques Nouvelles et le Manège-Mons La Toute Petite Tétralogie, livret de Michel Jamsin et commande à quatre compositeurs : Jean-Paul Dessy, Stéphane Collin, Raoul Lay et Pascal Charpentier. Elle a souvent fait participer à ses mises en scène des chanteurs et des musiciens.
En 2014, elle crée Macbeth de Shakespeare. En 2015, elle monte Les Époux de David Lescot et reprend The Great Disaster de Patrick Kermann. L'année suivante elle adapte et met en scène Don Quichotte d’après Cervantès. À l'occasion du Festival d'Avignon 2017, elle propose avec Christiane Taubira le feuilleton On Aura Tout au jardin Ceccano avec des amateurs locaux et des élèves du Conservatoire National Supérieure d'Art Dramatique (CNSAD). La même année elle s'associe à la troupe circassienne historique Pagnozzo au cours d'une expérience inédite de création : J'accrocherai sur mon front un as de coeur. En 2018, elle adapte Les Soldats de Lenz (adaptation parue aux éditions esse que) et Lenz de Büchner.
Le 10 décembre 2018, elle met en scène et orchestre La Veillée de l'humanité, qui réunit 200 artistes, au Théâtre National de Chaillot à l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
À l’été 2019, elle crée Roméo et Juliette de Shakespeare en Français, Darija et Arabe spectacle-feuilleton, en trois journées, pour l'espace public, avec une équipe de comédiens français et marocains. En janvier 2020, elle créé Entreprise, déclinaison en 3 pièces d’entreprise, à partir des textes de Jacques Jouet, Rémi de Vos et Georges Perec.
En 2021, Anne-Laure Liégeois crée Peer Gynt au Théâtre du Peuple de Bussang, et en 2022, elle adapte pour la scène le roman d’Arno Bertina Des Châteaux qui brûlent.
Anne-Laure Liégeois est artiste associée à la Maison de la Culture d'Amiens.
né à Speyer (RFA) en 1983.
a vécu à Saumur, Arras, Verdun, Compiègne, Senlis, Thionville, Rennes, Paris (2ème), Pau, Bordeaux, Paris (13ème), Aix-en-Provence — aujourd’hui à Marseille.
auteur d’un roman (« Où que je sois encore..., 2008, Seuil) ;
d’un récit (La Mancha, (sur des photogrammes de Jérémy Liron), 2009, La Nuit Mytride),
d’un essai (« Seul comme on ne peut pas le dire », Koltès, 2009, Publie.net, puis 2012, PubliePapier),
d’un recueil de nouvelles (Anticipations, 2009, rééd. 2010, 2011, Publie.net),
d’un récit numérique (Affrontements, 2012, publie.net), et
de deux pièces de théâtre (Les Tombeaux sont appelés des solitudes, 2012 ; Les Filles Perdues, 2013).
participe aux travaux de publie.net, la coopérative d’auteurs pour l’édition de textes contemporains sur internet. Depuis juillet 2009, il y co-dirige la collection arts et portfolio avec Jérémy Liron, et depuis janvier 2015, la collection THTR, textes et essais pour le théâtre, avec Coup Fantôme.
est titulaire d’un doctorat en littérature – thèse sur les écritures du récit dans l’œuvre de Bernard-Marie Koltès.
maître de conférences en théorie et pratique du théâtre depuis septembre 2014, enseigne les études théâtrales à l’université Aix-Marseille.
articles et communications sur les écritures théâtrales contemporaines.
tient un journal en ligne, Contretemps, depuis 2006, et un site, Carnets, (écriture, lecture, photographie, fictions et interventions) depuis 2009.
Elle se forme pendant dix ans à la danse classique au Conservatoire de Lyon, puis à l’École Florent, dont elle intègre la classe libre jusqu’en 2001. Au théâtre, elle travaille avec Jean-Michel Rabeux (L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer au Théâtre de la Bastille, Le Songe d’une nuit d’été à la MC93, La Barbe bleue, en tournée, La Nuit des rois, en tournée), Jean Maqueron (L’Androcée au Théâtre de l’Étoile du nord), Monica Espina (La Compagnie des Spectres, au Théâtre national de Chaillot), Thierry De Peretti (Richard II au Théâtre de la Ville), Lucie Berelowitsch (Les Placebos de l’Histoire, au Théâtre de l’Est Parisien), Wissam Arbache (Le Château de Cène, au Théâtre du Rond-Point), Frédéric Maragnani (Le Cas Blanche-Neige, au Théâtre de l’Odéon), Laurent Brethome (Les Souffrances de Job au Théâtre de l’Odéon), Séverine Chavrier (Épousailles et représailles au Théâtre des Amandiers), Cédric Orain (avec qui elle crée Striptease au Théâtre de la Bastille, The Scottish Play, en tournée), Christian Benedetti (La Mouette, en tournée), Pauline Bureau (Modèles puis Sirènes en tournée), David Lescot (Le Système de Ponzi, et Nos Occupations, au Théâtre de la Ville), Marc Lainé (The Whispering Hosts à la Maison de la Poésie). Elle fait une lecture musicale d’Histoire d’O avec le chanteur Olivier Marguerit (Maison de la poésie).
Elle tourne au cinéma sous la direction d’Irène Jouannet dans Dormez, je le veux, Eduardo Di Gregorio dans Tangos Volés, Julie Lopez Curval dans Mlle Butterfly, Patrice Leconte dans Trac (dans le cadre de Talents Cannes 2007), Vital Philippot dans Le Secret de l’isoloir, Grégory Magne et Stéphane Viard dans L’Air de rien, Fred Joyeux dans Blanche-Neige est déçue, et Dante Desarthe dans Le Système de Ponzi (pour Arte).
Sur France Culture elle interprète des pièces radiophoniques sous la direction de Myron Meerson, Laurence Courtois, Baptiste Guiton, Juliette Heymann, Cédric Aussir, Jean Matthieu Zahnd.
Pour L’École des loisirs, elle enregistre des livres audio de Colas Gutman. Elle publie aux Éditions Arléa un premier livre, Les Bijoux de pacotille (2015).
Marilyn, ma Grand-mère et moi est sa première pièce publiée chez esse que éditions.
Avant • Bac Théâtre. Hypokhâgne. Cours d’art dramatique au CAC de Corbeil-Essonnes
1991/2000 • Rejoint l’aventure du CAES, lieu de vie et de création autogéré à Ris-Orangis (91)
Premières mises en scènes et expériences artistiques, dont Assistant éclairagiste Têtes Raides.
1993 et 2001 • Théâtre du Festin-Anne-Laure Liégeois. Spectacles : Loterie Sanglante et Embouteillage
2000 à 2007 • Mazout & Neutron (Théâtre de rue)
2008 à 2014 • Coauteur, comédien de La Coterie avec des membres du groupe Têtes Raides, créé pour les Francofolies de La Rochelle 2011/2012 • Toujours avec Têtes Raides, comédien dans une création du groupe à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, autour de l’œuvre de Jean Genet
2011 • Bye Bye Blondie, long métrage de Virginie Despentes. Rôle de Michel
2011 • Collaboration avec Didier Super pour l’élaboration de sa “comédie musicale” Et si Didier Super était la réincarnation du christ ? 2012 et 2013 • Lectures au Festival de la correspondance de Grignan
2014 • Paris, série pour Arte. Rôle : délégué syndical
2016-2017 • Régisseur technique d’un foyer de travailleurs maliens à Montreuil
2017 • Création du spectacle Joblard, seul en scène
2018 • Création du Théâtre d’Art & Déchets avec Aude Biron. Exploitation de Joblard
2019 • Création de A Vote? ! (auteur et comédien), deuxième spectacle du Théâtre d’Art & Déchets
Tournée Joblard
2019 • Création des Editions Anarcra Vainchy
Romans/nouvelles:
2014 • Joblard t’es le meilleur ! (Ed. Aaarg !)
2015 • Joblard L’Hygiène de la vermine (Ed. Aaarg !)
2016 • Mourir sans crever de faim (Ed. Aaarg !)
2018 • Joblard A la Lie (Ed. Anarcra Vainchy)
Comédien, scénariste, metteur en scène, Stéphane Schoukroun a grandi et vit en banlieue parisienne. Adepte de l’écriture de plateau et animé par l’envie de partager sa stupéfaction face au monde, il s’engage avec des artistes comme Frédéric Ferrer avec qui il crée six spectacles sur le réchauffement climatique et un monologue sur Les lettres de Ville Évrard d’Antonin Artaud. Avec Ariel Cypel et Gaël Chaillat il crée Murmures qui traite du conflit israélopalestinien.
Les performances auxquelles il participe avec Sophie Akrich et Eli Commins parlent des migrations et de l’identité, tout comme le monologue Saleté de Robert Schneider, dirigé par Christophe Lemaître.
Avec Guy Lombroso, Alexandre Zloto, Luc Clémentin, Jacques Descordes, Marie-Pierre Bésanger et Aristide Tarnagda…il travaille sur des textes contemporains (Koltès, Gatti…) mais aussi, Brecht, Boulgakov, Shakespeare... Il joue depuis dix ans Au Dehors, monologue d’Alain Ubaldi sur le monde du travail et ses dérives. Avec Christian Benedetti, il joue un texte de Gianina Carbunariu et La mouette et Trois soeurs de Tchekhov.
Au cinéma, il tourne notamment avec Peter Watkins, Siegrid Alnoy, Dominique Cabrera, Brahim Fritah et Xavier Legrand.
En parallèle de sa carrière d’interprète, il arpente hôpitaux psychiatriques, collèges et foyers où il écrit et met en scène des performances in situ.
Il initie un nouveau type d’écriture en dialogue avec les territoires : Mon rêve d’Alfortville au Théâtre-Studio d’Alfortville est le premier volet de la série Villes/Témoins dont le protocole commun réinvente un spectacle avec chaque nouveau groupe d’habitants (Théâtre L’Échangeur de Bagnolet, Théâtre Paris-Villette, Maison des Métallos,…).
Stéphane Schoukroun crée alors la compagnie (S)-vrai avec laquelle il travaille aujourd’hui sur des projets pluridisciplinaires. Au Monfort, avec Chemins de l’enfance, il met en scène des artistes et leur parcours. Frontières (Scène Nationale de Sénart), création avec 200 lycéens, interroge notre rapport aux limites. Dans Foyer(s), des étudiants de l’ESAD explorent le réel d’un CHRS parisien et la complexité de porter la parole de l’autre (Grand Parquet).
Avec la vidéaste Frédérique Ribis, il coréalise deux documentaires, l’un sur le quartier de Belleville et l’autre sur l’engagement des artistes dans la cité.
Il réalise par la suite Rater en beauté, court-métrage avec un groupe de jeunes adultes atteints de troubles psychologiques et Une visite, avec des adolescents du Centre Concorde de Clichy.
L’investigation de la compagnie (S)-vrai se poursuit avec Passage(s), projet en trois volets dont le premier donne lieu en 2018 à un parlement réunissant 150 enfants dans la salle du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis. Le second volet se joue à l’Espace Niemeyer en mai 2019, le troisième sera présenté au Théâtre Paris Villette, au Théâtre du Fil de l’eau à Pantin et au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers en juin 2020. En 2018, avec
Dialogue(s) au Théâtre Paris Villette, il propose une performance sur la culture, celle qu’on nous transmet et celle qu’on choisit, avec quinze adolescents résidents des CHRS de la Ville de Paris.
En 2017/2018, Stéphane Schoukroun est artiste associé aux Ateliers Médicis et crée Construire, projet lauréat Art-cena en dramaturgies plurielles. Il poursuivra cette recherche sur la construction en banlieue parisienne avec le Théâtre de la Poudrerie (Sevran) en 2020/21.
Olivier Tchang tchong est artiste en résidence au Nouveau Relax de Chaumont, scène conventionnée pour les écritures contemporaines depuis 2013. En 2014, il écrit et met en scène Pochette surprise, spectacle qui tournera sur le territoire du Pays de Chaumont.
Il est également enseignant au Cours Florent, où il a la charge d’un cycle de troisième année et où il a mis en scène le prix Olga Horstig aux Bouffes du Nord en septembre 2013.
Auteur, il est édité aux éditions les Voix Navigables on y compte deux ouvrages publiés : Peau d’âne, Les chiens ne font pas des chats // Le chien de ma chienne, et nouvellement aux éditions esse-que, Avec l’amour caresse les pendus // Cassandre
Il est également l’auteur de plus d’une quinzaine de pièces, dont pour les plus récentes, Capharnaüm, Abel et Caïn. 2014, son texte Job fait l’objet de sujet d’étude à la Sorbonne Nouvelle, dans le cadre des travaux menés par Simon Chemama, consacrés à la génétique du Théâtre. Artiste associé au Théâtre du Peuple de Bussang en 2010, il écrit Peau d’âne qu’il mettra en scène pour le grand rendez-vous de l’été. Il écrira aussi pour les arts de la rue et pour le cirque. Aussi, et depuis presque 15 ans, il est en résidence chaque année pendant deux mois, dans un centre d’activité de jour qui accueille des personnes ayant été victimes de traumatismes crâniens. Il va y écrire chaque année une pièce pour cette troupe et développer ses thèmes prédilections.
Metteur en scène, après avoir monté des textes du répertoire, en 2006, il décide de ne monter désormais que ses textes. Le plateau qu’il considère comme un endroit rituel est donc au centre de sa problématique d’écriture, il n’aura de cesse, d’inscrire ses motifs au fur et à mesure de ses créations. Il développe un environnement parfois trivial et violent, en miroir de son écriture.
Acteur, Il a été formé au cours Florent. Il joue notamment Architruc de Robert Pinget sous la direction de l’auteur, Cassio dans Les amours vulnérables d’Othello et de Desdémone, mis en scène par Razerka Lavant et dans nombre de ses spectacles.